Ces derniers jours et ces dernières semaines, des entités étatiques criminelles connues aux États-Unis et au Royaume-Uni, dont les mains ont fait couler le sang au cours des dernières années, tentent de se faire passer pour des saints et des vierges pieuses.
Ces entités étatiques ont perpétré le meurtre en masse de centaines de milliers de personnes en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie au cours des quinze dernières années, ainsi que l’enlèvement et la torture de centaines, voire de milliers de personnes.
Ces criminels d’État occidentaux ont utilisé leur influence sur des médias grand public complices pour nier et minimiser ces crimes contre l’humanité qui ont été commis avec des feuilles de vigne verbales de divers mensonges.
Aucun des individus occupant les postes les plus élevés de ces entités étatiques criminelles n’a été jugé et encore moins emprisonné pour ses crimes.
De multiples nations du Moyen-Orient ont été brisées et plongées dans le chaos et la misère par leurs actions, dont les conséquences se feront sentir pendant des générations.
Mais voyons-nous des signes de repentance, sinon de justice ?
Non, pas du tout.
Si vous écoutez l’un des responsables, il vous dira que toutes ses actions étaient correctes et qu’il les referait si l’occasion se présentait. Anthony Blair, George W. Bush, Dick Cheney, Condaleeza Rice, Colin Powell… demandez à n’importe lequel de ces menteurs et criminels de guerre et vous entendrez la même chose.
Maintenant, ceux qui ont pris leur place au sein des entreprises d’État criminelles impliquées, qui n’ont fait l’objet d’aucune critique dans les cercles officiels, sans parler des demandes de rendre compte de leurs actions, veulent pointer du doigt les autres.
Au cours des derniers jours, ils se sont montrés fébriles à l’égard des sanctions, lançant des accusations contre la Chine, la Russie et une demi-douzaine d’autres pays, comme s’ils se trouvaient en permanence sur un terrain moral de haut niveau.
Ce monticule sur lequel ils sont accroupis est un charnier. Il empeste les cadavres en décomposition, fuit le rouge cramoisi sans fin et ces formes blanches autour de leurs grosses hanches ne sont pas des colombes, mais des os brisés.
Que des sociopathes aussi insensibles puissent montrer du doigt d’autres personnes et les accuser de crimes contre les droits de l’homme alors que les postes qu’ils occupent ont détruit une région entière du monde parce qu’ils avaient le pouvoir et les moyens de communication pour le faire est une entreprise aussi malsaine que celle que vous pouvez rencontrer dans ce monde.
Ces personnes devraient avoir honte de travailler pour des États qui ont provoqué des effusions de sang en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie et au Yémen et plus de 40 000 morts au Venezuela par le biais de sanctions inhumaines. Et n’oublions pas les quelque plus de 500 000 enfants qui sont morts en Irak pendant le régime de sanctions qui a conduit à la guerre illégale contre ce pays.
Ces nations et ces fonctionnaires devraient être des parias internationaux, et certainement pas des personnes traitées avec un quelconque respect. Traiter ces personnes avec respect revient à s’incliner devant des terroristes.
Et les voir accuser les autres comme s’ils avaient les mains propres et que tous les crimes passés de leurs fonctions avaient été effacés relève d’une hypocrisie brutale, d’une arrogance insolente et d’un cynisme sans bornes.
Les vampires ne peuvent pas être autorisés à se faire passer pour des donneurs de sang.
Les vautours des États américains et britanniques criminels de guerre n’ont pas le droit d’exprimer autre chose que leurs excuses pour les crimes passés.
Il ne doit y avoir aucune tolérance pour les signes de vertu lorsque la vertu est absente de façon si évidente, brutale et transparente.