Illizi a écrit:
Selon les sources d’Ennahar, l’espion israélien, qui prétendait être un ressortissant espagnol, avait eu le visa d’entrée en territoire algérien par l’intermédiaire d’une ambassade européenne avant de rejoindre la capitale algérienne via Barcelone.
Alors que les autorités algériennes ont entamé les investigations sur les conditions d’octroi du visa au ressortissant israélien, qui porte un faux passeport espagnol, de hauts responsables de l’administration américaine ont réagit auprès des autorités algériennes dans le but de trouver une issue à la situation où se trouve ce pseudo ressortissant espagnol qui semble selon son comportement être un agent du Mossad israélien.
D’après les mêmes sources, l’adjoint du chef du bureau fédéral (FBI), John Pistole s’est rendu en Algérie jeudi passé, en mission auprès des autorités algériennes dans le cadre de l’affaire du ressortissant israélien qui s’est réfugié à l’ambassade américaine pour demander de l’aide, vu qu’il n’existe pas de relation diplomatiques entre l’Algérie et Israël. D’autre part, les autorités algériennes se sont rendues compte que le nommé Alberto n’était pas espagnol comme il le prétendait mais un agent du Mossad israélien.
Aucune information n’a été divulguée jusqu’à maintenant sur cette visite surprise, annoncée unilatéralement par l’ambassade des états Unis à Alger sans concertation avec les autorités algériennes concernées.
L’espion israélien était resté à Hassi Messaoud pendant dix jours avant son arrestation en début de la semaine dernière par les services de sécurité au niveau de la cité 1800 logements, au centre ville de Hassi Messaoud, près du bureau d’étude d’un égyptien qui travaille avec une compagnie pétrolière. Il était descendu à l’hôtel « Ourdjabane », non classé qui reçoit généralement des travailleurs des compagnies de pétrole et des étrangers. L’hôtel se situe à la cité 24 février, et un autre hôtel situe dans la zone industrielle à Hassi Messaoud qui reçoit des européens, notamment des français qui travaillent dans la région. Les deux hôtels appartiennent à des privés et ne sont pas classés.
Ennahar/ Faouzi Houamdi