
« Le juge du tribunal tunisien de première instance dans l’affaire de l’ancien président tunisien Moncef Marzouki a émis un mandat d’arrêt international à son encontre », a rapporté le journal Al-Quds Al-Arabi.
Des sources judiciaires tunisiennes ont confirmé aujourd’hui, jeudi, l’émission d’une convocation internationale contre l’ancien président Moncef Marzouki, pour « atteinte à la sécurité extérieure de l’État », ce que Marzouki a nié plus tôt.
Le président tunisien Kaïs Saïed a accusé Moncef Marzouki de « complot contre la sécurité nationale » et a promis de révoquer son passeport.
Un étrange tunnel creusé tout proche du domicile de l’ambassadeur de France en Tunisie
Pendant ce temps des médias tunisiens ont fait état de la découverte d’un tunnel dans une maison voisine de la résidence de l’ambassadeur de France dans la ville de La Marsa dans le nord du pays par les polices tunisiennes notant que plusieurs hauts dignitaires du pays, avec notamment la première ministre tunisienne Najla Bouden se seraient rendu sur place.
Selon les médias tunisiens, citant des sources bien informées, les services de sécurité ont découvert mardi 2 novembre un tunnel de 300 mètres de long qui menait à la résidence de l’ambassadeur de France à La Marsa.
« Sur la base des enquêtes menées, il s’est avéré qu’un extrémiste a été aperçu parmi les personnes qui ont fréquenté la maison. En coordination avec le bureau du procureur, les forces de sécurité ont fait une descente dans la maison et ont découvert le tunnel », a déclaré le ministère tunisien de l’Intérieur dans un communiqué
À la suite de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, le président tunisien Kaïs Saïed a confirmé mercredi 3 novembre l’existence de preuves concordantes attestant de l’existence d’un projet criminel.
Dans son discours, le président tunisien a soulignée : « Je tiens à assurer le peuple tunisien et tous les pays qui entretiennent des relations avec nous que la Tunisie restera un pays où règne la sécurité malgré tous les efforts désespérés qui sont déployés pour frapper ses institutions. »
« Quiconque essaie de nuire aux relations de la Tunisie avec les pays frères et amis ne peut pas atteindre ses objectifs », a-t-il averti.