« L’Union européenne demeure préoccupée par le conflit sévissant au Sahara occidental et par ses conséquences et implications pour la région, y compris la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental, et qu’elle soutient pleinement les efforts du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé spécial pour trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, ainsi que le prévoient les résolutions des Nations unies » et « insiste sur la nécessité d’inviter les organes des Nations unies à proposer l’instauration d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental »
Il « considère également que les Nations unies constitueraient l’organisation la plus à même de mener une enquête internationale indépendante en vue de clarifier les événements, les décès et les disparitions ». Apparemment les mots autodétermination, commission d’enquête et mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara, auxquels fait référence le Parlement européen, inquiète au plus haut point le Makhzen et les partis politiques marocains si l’on en juge par les propos du président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Salaheddine Mezouar. « La marche populaire de Casablanca constitue un nouveau message du peuple marocain pour tous ceux qui pensent pouvoir nuire à l’intégrité territoriale du royaume », a-t-il déclaré au cours de la marche populaire. Les images des foules brandissant les drapeaux marocains rappellent les images de 1975, quand 350.000 Marocains avaient pris part à la Marche verte franchissant les frontières du Sahara Occidental, sans que la puissance occupante, l’Espagne, l’Onu ou toute autre organisation internationale lèvent le petit doigt. La communauté internationale et la société civile présentement sont mieux informées et surtout réagissent. C’est ce qui fait peur au Makhzen.
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