Abou Kamal frappé, la 1ère riposte !
Le média Press TV a annoncé que moins de 24 heures après 4 raids aériens US contre trois positions de la Résistance irakienne à Abou Kamal et à Qaem sur la frontière syro-irakienne, raids qui ont coûté la vie à quatre combattants de Kataeb Hezbollah, une première riposte vient de tomber :
PressTV rapporte que selon Sabreen news, la chaîne Télégrammes liée à la Résistance, » une puissante frappe au missile a visé la base US au nord de Deir ez-Zor, non loin du champ pétrolier d’Al Omar que les Américains ont fortifié ces derniers mois à l’aide de tonnes d’armements en provenance d’Irak. »
Des dizaines de missiles ont frappé les troupes américaines stationnées sur la base que protège une batterie de missile Patriot, affirme la source qui fait état de vols précipités des dizaines d’hélicoptères US au-dessus de la base visiblement en quête d’évacuer des morts et des blessés.
Le raid mortel visant la Résistance irakienne ce lundi a été revendiqué par le président américain, Joe Biden, et justifié par son Ministre des Affaires Étrangères, visiblement incompétent, qui a prétendu y voir une « manière pour éviter l’escalade des attaques de drones irakiens ». Rien que ça. Ce dernier doit surement abuser de substances qui altèrent la raison et souffrir d’hallucinations. En effet, les conséquences de ses visions sont que les bases US en Irak sont maintenant en état d’alerte maximale.
US/OTAN: un premier Kinzhal aurait frappé sur fonds des missiles tactiques de la Résistance visant la base US à Deir ez-Zor
Syrie: Russie-Résistance attaquent !
Le sommet de Genève et la supposée entente sur laquelle il aurait débouché, ne sont plus, la frappe US contre Abou Kamal d’une part et la guerre presque ouverte de l’OTAN contre la présence militaire russe à Tartous et à Hmeimim de l’autre, ayant fini par dissiper tout optimisme. En effet, cet équilibre de la terreur qui a basculé en faveur de la Résistance à l’échelle de tout le Moyen Orient, et ce, grâce à l’armée de l’air asymétrique de la Résistance, Biden a tenté dans la nuit de 27 à 28 juin de l’inverser en frappant les Hachd al Chaabi en Syrie orientale, tout en poussant dans le même temps ses affidés au sein de l’OTAN à en faire autant, mais en Méditerranée orientale et en mer Noire, croyant sans doute qu’une posture « offensive » parviendrait à faire reculer l’adversaire.
Mais est-ce le cas ?
La Défense russe a publié lundi soir, 28 juin, des images du vol de l’avion de chasse F-35 de 5ᵉ génération du porte-avions britannique, Queen Elizabeth, au-dessus des navires de guerre russes et de leur site d’entraînement en Méditerranée orientale. La Grande-Bretagne compte environ 138 chasseurs F-35. L’exercice intervient alors que le porte-avions britannique Queen Elizabeth transportant 10 avions de combat F-35 à bord est stationné dans l’est de la Méditerranée, prétendant soi-disant vouloir contrer les terroristes de Daech.
Cet incident intervient alors que le ministère russe de la Défense a déployé lundi un certain nombre d’avions de chasse intercepteurs MiG-31 pour « défendre ses bases en Syrie » et étendre des exercices que sa marine navale mène de façon de plus en plus extensive sur la côte ouest syrienne. L’armée russe mène depuis vendredi dernier des exercices aériens et maritimes pour protéger ses bases en Syrie. La Défense précise que cinq navires de guerre, le croiseur lance-missiles de la garde Moscou et la frégate Admiral Essen de la flotte de la mer Noire mèneront des exercices de défense dans les bases de Hmeimim et de Tartous en Syrie. Moscou a également déclaré avoir envoyé des avions de patrouille maritime, Ilyushin, Tupolev et des avions de combat intercepteurs MiG-31 en Syrie. Le MiG-31 russe est le premier à être déployé en Syrie. Ce chasseur avancé est capable de transporter des missiles supersoniques « Kinzhal » et à une vitesse de Mach 10.
L’axe Syrie-Russie-Résistance opère-t-il en synergie à la fois dans l’est, le nord et au large de la Syrie à l’effet de neutraliser la tentative US/OTAN d’inverser la donne géostratégique au Levant ? Visiblement oui. Surtout que dans la vision OTANienne des choses, la Méditerranée orientale s’impose déjà comme une prolongation de la mer Noire et que là, les provocations anti-Russie atteignent des sommets. À Londres, le ministère de la Défense en est déjà aux menaces d’abattre des chasseurs au-dessus de la mer Noire, et ce, après un incident à quelques kilomètres de Sébastopol impliquant le destroyer britannique Defender, il y a quelques jours de cela.
« Le Royaume-Uni a annoncé qu’il continuerait à se déplacer librement dans les eaux territoriales russes et qu’en cas d’opposition de la Russie, des avions de guerre russes seraient également attaqués. Il s’agit d’une menace directe de la Grande-Bretagne qui oblige la Russie à prendre des mesures sévères en cas de violation répétée de ses eaux territoriales par des navires britanniques, en particulier. Les experts attirent l’attention sur le fait qu’en cas de répétition de l’incident du navire qui a violé les frontières maritimes russes, après le premier avertissement, les navires hostiles devraient être attaqués s’il n’y a pas de réaction de ces derniers. », note Avia.pro qui ajoute :
Des MiG-31K sont déployés sur la base aérienne de Hmeimim, mieux, quatre missiles Kinzhal auraient déjà été livrés à la Syrie en attendant le clash final. Une chose est sûre : le sommet de Genève, la Russie n’y fondait pas de grands espoirs, les agissements anti Russie post-sommet l’aidant désormais à mieux trancher. Aussi bien en Syrie qu’en Irak, la confrontation militaire offre l’ultime recours pour mettre à la porte l’occupation, note le géopoliticien Nasser Kandil.
Source french.Presstv.ir