Plus de 100 missiles de l’OTAN en mer Noire
À l’heure actuelle, un groupement de navires de l’OTAN comprenant la frégate polonaise General Kazimierz Pulaski, le destroyer
américain USS McFaul, la frégate allemande Lübeck, la frégate espagnole Almirante Juan de Borbon et l’escorteur côtier américain USCGC Dallas, se trouve en mer Noire.
« Le destroyer américain USS McFaul, qui mouille actuellement dans le port géorgien de Batoumi, dispose à son bord d’une cinquantaine de missiles de croisière Tomahawk. Ces missiles peuvent être équipés d’ogives nucléaires et servent à neutraliser des cibles au sol. Les autres navires sont actuellement concentrés dans la partie nord de la mer Noire », a précisé la source.
Défense Antimissile
Selon l’interlocuteur de RIA Novosti, les autres bâtiments de l’OTAN sont dotés au total de 64 missiles antinavires Harpoon et de huit hélicoptères de classe différente.
« En substance, l’OTAN est en train de former en mer Noire un groupement de navires de surface équipés de missiles », a-t-il expliqué.
L’escorteur côtier américain USCGC Dallas est actuellement à 3-4 heures du port de Batoumi sur lequel il a mis le cap, a-t-il indiqué.
Commentant la présence navale de l’OTAN en mer Noire, le capitaine de vaisseau Igor Dygalo, porte-parole de la marine russe,
a affirmé plus tôt :
« La marine russe est au courant. La flotte de la mer Noire continue de remplir sa mission en matière de sécurité de la navigation au large de l’Abkhazie ».
L’administration américaine avait annoncé avoir mobilisé des avions militaires et des navires de guerre pour acheminer à la Géorgie un lot d’aide humanitaire.
Le projet d’installation d’éléments d’un bouclier antimissile sur les territoires tchèque et polonais remonte à plus de douze ans, mais ce n’est que depuis 2007 qu’il occupe le devant de la scène médiatique. C’est que le comportement unilatéral de l’administration américaine depuis 2001 fait craindre une volonté d’abandonner tout contrôle en matière d’armes de destruction massive (ADM) et s’apparente de plus en plus à une nouvelle course aux armements. Tentative de diviser l’Europe ?
Source : RIAN