Syrie : l’ASL perd un gros bonnet !

Internet (LVO) : L’agence d’information IRIB se référant à Al Arabi Press a fait savoir que la Défense Nationale syrienne arabe est parvenue à mettre hors d’état de nuire l’un des principaux commandant de l’ASL dans la banlieue de Damas.

L’agence d’informations internationale, IRIB,  rapporte que selon Al Arabi Press, l’opération de l’Armée syrienne arabe s’est déroulée à Douma et que le commandant déserteur Ali Mohamad Al Samadi alias Abou Kassem a été tué à proximité d’un centre culturel.

IRIB précise que Al samadi figurait au nombre des principaux commandants de l’ASL, que les services de renseignement syrien sont particulièrement performants et que la présence des informateurs pro-régime au sein de l’ASL a jusqu’à présent coûté très cher aux agresseurs.

 

Une attaque militaire contre la Syrie, « dangereuse et coûteuse »!

L’agence d’information IRIB a aussi indiqué que le quotidien britannique «The Guardian» vient de publier un rapport faisant part de la présence des conseillers militaires russes, en Syrie. Au terme de ce rapport, le journal londonien écrit que l’intervention militaire, en Syrie, aurait des impacts imprévisibles. Le quotidien britannique «The Guardian», citant ses sources d’informations, prétend que les conseillers militaires russes seraient présents, en Syrie. Selon ce rapport, lesdits conseillers sont chargés de contrôler et de diriger les systèmes les plus sophistiqués de la DCA appartenant à la Syrie. Selon «The Guardian», la présence des Russes pourrait compliquer l’intervention militaire des Américains, en Syrie.

La complicité de nouveaux systèmes défensifs terre-air de la Syrie, ainsi que ses systèmes défensifs mis à jour, rendront coûteuse, dangereuse et longue, toute attaque contre la Syrie, d’autant plus que la possible mort de ces conseillers russes pourrait avoir des impacts géopolitiques imprévisibles.

IRIB ajoute que « The Guardian » a, ensuite, fait allusion aux armements chimiques de la Syrie, écrivant qu’un raid aérien étranger, sur les dépôts de ces armes, pourrait aboutir à l’émission des gaz toxiques et mortels, dans les différentes régions de la Syrie.

Et que d’après ce rapport, les forces spéciales des Etats-Unis et celles de leurs alliés ont été formées, pour attaquer les bases aériennes où se trouvent les armements chimiques, tandis que leur mission n’a pas encore été définie.

La radio francophone Iranienne ajoute que « The Guardian » a annoncé que les sources bien-informées avaient confirmé la présence des conseillers militaires russes, en Syrie.

«Les pays occidentaux ont à prendre en compte la présence des Russes, en Syrie, dans leur éventuelle intervention militaire», a écrit le quotidien, qui a, ensuite, remarqué : «L’Occident n’est pas en mesure de se procurer les armements nécessaires, pour attaquer la Syrie. Il ne pourra pas traverser un tel système défensif, fort et sophistiqué, s’il ne dispose pas de milliers de missiles à haute précision. La Grande-Bretagne, la France et les autres alliés européens des Etats-Unis ont utilisé la majeure partie de leurs réserves d’armes, dans l’agression contre la Libye. Bien que les statistiques concernant les armements de ces pays soient confidentielles, il existe, pourtant, des rapports, montrant qu’ils n’ont pas toujours autant de réserves d’armes qu’ils avaient, avant leur attaque contre la Libye».

L’administration Obama a toujours été prudente, pour se lancer dans un nouveau conflit, au Moyen-Orient, d’autant plus qu’un conflit, à long terme, concernant le nucléaire iranien, pourrait déclencher une guerre, dans le golfe Persique.

En outre, la Maison Blanche a perdu un puissant partisan de l’intervention militaire, en Syrie, lorsque David Petraeus, chef de la CIA, a présenté sa démission.

L’auteur de cet article a, enfin, conclu : «Il existe des différents facteurs qui ont désintéressé les Etats-Unis et leurs alliés d’attaquer la Syrie. Renforcement de la capacité défensive de la Syrie, soutien de Moscou à la Syrie et division des opposants comptent parmi les facteurs empêchant l’Occident de s’immiscer, manu militari, en Syrie.

C’est la raison pour laquelle Washington et ses alliés occidentaux ne s’intéressent plus à l’intervention militaire, en Syrie, et ils l’assujettissent au recours de Damas aux armements chimiques.

Les chancelleries occidentales, dont les Etats-Unis, accusent Damas de posséder des armements chimiques et de vouloir les utiliser contre ses opposants. Une accusation, qui cherche à justifier une ingérence militaire, en Syrie et que les autorités Syriennes ont catégoriquement démentie.

 

Crise syrienne : l’Iran met en garde les nations occidentales

IRIB- Pour le général de brigade Seyyed Massoud Jazayeri , les Européens, les Américains et les peuples de la région devront agir contre la poursuite de la crise en Syrie.

le responsable des relations publiques du Corps des Gardiens de la Révolution islamique a affirmé : 

 » Si vous n’empêchez pas vos gouvernements d’attiser le feu du conflit en Syrie, le jour viendra où les terroristes qui sèment la terreur dans ce pays vous nuiront »

 » Si l’Europe continue à ne pas avoir une jute perception du danger du terrorisme, si elle continue à ne réfléchir qu’à ses objectifs politiques conjoncturels, c’est à elle-même qu’elle a fait du tort en soutenant le terrorisme et le jour ne sera pas loin où ces hordes barbares retourneront leurs armes contre les Etats Unis et l’Europe ».

Jazayeri a conseillé ensuite aux peuples de la région d’être vigilants et de suivre de plus près les évolutions de la région et de décanter les manoeuvres des régimes arabes inféodés »

 » les groupes terroristes qui combattent  les syriens sont incapables de s’unir et à mesure que le temps passe leurs divisions s’approfondissent, et cela bien que les régimes inféodés dépensent des millions de dollars pour anéantir l’État syrien ».