Faux drapeau : Un plan d’attaque israélien contre l’Iran à partir du territoire georgien révélé par un journaliste d’investigation américain, sous l’intitulé « Israël et l’attaque contre Téhéran ».
Dans son article sur le faux drapeau intitulé « Israël and the Téhéran attack » publié sur le site internet TBR news le 21/08/08, le journaliste d’investigation américain, Brian Harring, révèle qu’Israël avait planifié une attaque contre l’Iran à partir du territoire sud géorgien. Ci-dessous la traduction de certaines informations révélées dans cet article, et une brève analyse de celles-ci.
« … Le Colonel Anatoly Nogovitsyn, vice chef d’état major russe, a dit qu’Israël avait fourni des armes à la Georgie, dont des systèmes d’armement comprenant 8 types d’avions sans pilote et environ 100 mines anti tanks.
La présence israélienne comprenait des forces spéciales de l’armée israélienne, du personnel de l’armée de l’air israélien, des agents du Mossad et d’autres groupes israéliens, dont des mercenaires, tous travaillant en complète coopération avec les forces américaines, pour entraîner et équiper les nouvelles forces armées georgiennes. )
En même temps, Israël se préparait à envoyer certains de ses avions de combat en Georgie sur des aéroports sud georgiens sous contrôle israélien et à les armer et les équiper pour frapper Téhéran.
On doit noter que la distance de Tel Aviv à Téhéran est de 1 600 Km aller, et la distance du sud georgien est de 1149 km aller. Des réservoirs fixés sur les côtés ajoutent entre 900 et 1200 km supplémentaire à la distance à parcourir.
Les avions de l’armée de l’air israélienne prévus pour l’attaque : F-16I Sufa (Storm) avion de combat à deux places conçu et produit spécifiquement pour Israël par Lockheed Martin. Le F-16I a un poids au décollage de 23,600 kg bien plus le précédent F-16S en service dans l’armée de l’air israélienne, et peut être armé de missiles air air de longue et moyenne portée AIM-120, ou AMRAAM, et de missiles AIM-9 Sidewinder ou AGM-65 Maverick qui sont des missiles tactiques air sol (AGM) conçu pour le soutien aérien rapproché.
Ces missiles sont efficaces contre une large palette de cibles tactiques, dont les blindages, les systèmes de défense anti aériens, les bateaux, les moyens de transport terrestres et les installations de stockage de carburant. Auraient été impliquées, douze unités appartenant à l’escadrille 107 de l’armée de l’air israélienne dénommée « Knights of the Orange Tail », habituellement stationnée à Hatzerin .
L’attaque aérienne du premier groupe israélien ciblait des bâtiments du gouvernement iranien où on sait que des hauts responsables iraniens travaillent habituellement, des bâtiments d’habitation de la direction politique iranienne, et tout laboratoire identifié comme effectuant un travail en lien avec le nucléaire. Un deuxième groupe devait attaquer les puits de pétrole iraniens, les pipelines et les terminaux pétroliers dans le Golfe Persique. Une fois les deux attaques terminées, les avions devaient regagner Israël ré-approvisionnés en kérosène en plein ciel par un avion cargo américain…
« Selon l’auteur de l’article, le Président G.W.Bush avait connaissance de cette attaque israélienne planifiée car il existe un «document de 2006, dont des copies portant sa signature, ont été postées sur internet et envoyées par mail«.Il affirme également que d’importants documents ont été saisi par l’armée russe lors de sa contre offensive après l’attaque meurtrière lancée par l’armée georgienne contre l’Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août.
Concernant ces documents saisis outre des documents fournissant des renseignements classifiés sur l’OTAN, y figureraient également des documents contenant des informations détaillées sur les pratiques de combat de l’armée israélienne. Peu de temps après le début de la guerre en Georgie et après avoir révélé la participation d’anciens militaires de l’armée israélienne à la formation de l’armée georgienne, les medias israéliens (YNET, Haaretz, JPost) se sont plaints que ces mercenaires en intervenant dans des pays étrangers où ils forment et entraînent des troupes ou des milices para militaires, bradaient les secrets de l’armée israélienne pour s’enrichir.
Dans un autre article paru le 24/08/08 et intitulé « Death from the skies », Brian Harring affirme que l’armée russe avait fait prisonniers 22 soldats georgiens à Poti dont 2 juifs yéménites qui étaient déguisés en arabe. L’un d’entre eux portait un paquet de rapports enveloppés dans du papier plastique et scotchés sur son dos.
Selon lui ce paquet contenait des documents portant sur « des questions de sécurité au plus haut niveau», et «concernait le plan en cours de parquer des avions de combats israéliens à la base militaire aérienne de Mameuli , à 20 km au sud de Tbilisi et que ces avions de combats étaient prévus pour mener un raid aérien spécial contre la capitale iranienne, Téhéran. Il était prévu que 6 de ces avions seraient utilisés, 3 pour attaquer la ville elle-même et 3 pour attaquer des installations pétrolières iraniennes ciblées.»
Toujours selon Harring, « les documents israéliens saisis, tous écrits en hébreu, quand ils ont été traduits par le renseignement militaire russe, le GRU ont livré des informations quelque peu différentes. Tandis qu’un vol était effectivement prévu pour attaquer différentes installations pétrolières iraniennes, le deuxième vol étai t prévu pour larguer des bombes chimiques au-dessus de Téhéran. Ces bombes, conçues pour exploser à une altitude programmée, étaient remplies d’une arme biologique à l’anthrax , et celui-ci était stocké dans une boîte spécialement scellée dans les bureaux diplomatique US à Tsibili, provenant de Fort Detrick * dans le Maryland et leur expédition avait l’approbation du Président lui-même.
Autre côté tordu de ce complot bizarre c’est que les avions fabriqués aux US auraient eu leurs emblèmes israéliens masqués par des emblèmes américains appliqués à la peinture à l’eau facilement effaçable lors du retour des vols en Géorgie. »
Harring affirme qu’apparemment les Américains n’étaient pas au courant de la partie faux pavillon de l’opération, et que les Russes, dés qu’ils ont appris tout cela ont immédiatement prévenu leur ambassade à Téhéran.
Cette opération israélienne sous faux pavillon à partir de la Géorgie peut apparaître comme le fruit d’une imagination débordante. Pourtant, il y a peu, les médias américains ont révélé que le Vice Président néocon Dick Cheney avait soumis en 2007 au Pentagone un plan pour déclencher une guerre contre l’Iran. Cette opération sous faux pavillon consistait à déguiser des soldats de la flotte américaine stationnée dans le golfe Persique en soldats iraniens et les faire attaquer leur propre flotte à bord d’embarcations légères du type des vedettes ultra-rapides utilisées par les Iraniens qui patrouillent en permanence les eaux territoriales iraniennes du Golfe. Ce plan a été rejeté.
Qu’il existe une étroite coopération militaire entre la Géorgie et Israël n’est plus à démontrer. Le fait que des Israéliens aient entraîné, conjointement avec les Américains, l’armée géorgienne est connu. En outre, Le ministre de la Défense géorgien, Davit Kezerashvili, est un Israélien qui maîtrise bien l’hébreu et qui a développé des relations étroites avec l’armée israélienne, et d’ex-hauts gradés qui s’enrichissent à l’étranger comme mercenaires. Le Président géorgien, Mikheil Saakachvili , aime bien Israël et la réciproque est vraie.
Il y a quatre ans, Saakachvili a été fait Docteur Honoris Causa de l’Université d’Haïfa. Les liens Géorgie Israël sont renforcés par la présence d’une importante communauté de géorgiens en Israël même, qui y ont émigré pendant les années 90. Les relations économiques entre les deux pays sont également en plein essor. Dans cet environnement georgien politique pro américano sioniste, une opération à partir de la Géorgie est plausible. On a vu comment Saakashvili, en bon élève, sait manipuler les médias, affirmer sans sourciller les mensonges les plus gros et se poser en victime, tout comme ses maîtres américano sionistes.
Cette opération sous faux pavillon était-elle faisable ?
Il suffit de regarder la carte pour constater qu’effectivement le trajet aérien Sud Géorgie Téhéran est plus court que celui Tel Aviv Téhéran. Ce dernier implique l’accord formel des US pour le survol de l’Irak. Hors le haut commandement militaire américain est contre toute attaque par Israël de l’Iran et l’a fait savoir encore récemment à Tel Aviv. Le trajet Sud Géorgie Iran implique le survol soit de l’Arménie soit de l’Azerbaïdjan.
L’Arménie entretient des relations étroites avec l’OTAN, un centre de l’OTAN a été ouvert à Erevan, ainsi que de bonnes relations avec les USA, bien qu’elle doive également ménager l’Iran qui constitue sa seule ouverture sur le monde extérieur compte tenu de ses relations très tendues avec la Turquie et l’Azerbaïjian.
L’Azerbaïdjan entretient des relations militaires avec l’OTAN et les US. Dans le cadre d’un programme conjoint avec les US de surveillance de la Caspienne, deux stations radars ont été installées dans la péninsule D’Absheron, une près de la frontière russe, l’autre près de la frontière iranienne. Un système mobile de radar du Pentagone et de l’OTAN se trouve également dans la région de Xizi à environ 80 km de Bakou. L’Azerbaïdjan fournit un corridor aérien aux forces armées américaines stationnées en Afghanistan. Les Russes ont une importante station radar à Gabala.
Le pays n’est pas « encerclé » comme l’Arménie et est donc bien plus indépendant vis-à-vis de l’Iran. De plus, lors des derniers conflits Arménie Azerbaïdjan, la Russie et l’Iran se sont placés du côté de l’Arménie alors qu’Israël fournissait des armes à l’Azerbaïdjan. La coopération économique et militaire Israël Azerbaïdjan remonte au début des années 90, et s’est accélérée en 1997.
Outre le développement économique des relations par le biais d’investissements israéliens soit directement soit via des sociétés turques, l’Azerbaïdjan a développé une coopération étroite avec Israël (et la Turquie) en matière de sécurité et de renseignement (échange d’informations, analyse de données, dont celles fournies par les satellites israéliens).
Israël a également entraîné les services de sécurité et de renseignement de ce pays. Selon certaines sources, les Israéliens auraient installé des stations d’écoute le long de la mer Caspienne et de la frontière iranienne. Israël a vendu des avions de combat, de l’artillerie, des armes antitanks et anti-infanterie à l’armée d’Azerbaïdjan. Néanmoins, récemment, l’Azerbaïdjan s’est rapprochée de Moscou pour tenter avec son aide de résoudre le problème du Karabagh, et cherche à diversifier ses relations étrangères, et a commencé à améliorer ses relations avec Téhéran.
Des avions portant l’emblème des USA survolant l’Azerbaïdjan en empruntant le corridor réservé aux forces armées américaines stationnées en Afghanistan, qui bifurquent vers l’Iran pour aller bombarder Téhéran, certaines installations iraniennes.
C’est faisable.
Et le radar russe de Gabala ?
L’année dernière, l’aviation israélienne a bombardé un site syrien, déactivant les systèmes radar de protection antiaériens de fabrication russe. L’armée de l’air israélienne s’en est vantée. Certains à l’époque y ont vu une répétition pour une attaque contre l’Iran.
Pour Brian Harring, il est clair qu’en lançant sa contre-offensive contre l’armée géorgienne, la Russie a sauvé la vie non seulement des Ossètes du Sud que Saakashvili avait commencé à massacrer dans la nuit du 7 au 8 août, mais probablement aussi des milliers de vies iraniennes qui auraient péri dans l’attaque de l’aviation israélienne.
*A Fort Detrick se trouvent des laboratoires militaires US soupçonnés d’être des lieux de fabrication d’armes bactériologiques, C’est là que travaillait Bruce Ivins, accusé d’être l’expéditeur de ces fameuses lettres contenant de la poudre d’anthrax ayant tué cinq personnes, de la Floride à New York , quelques semaines après les attentats du 11 septembre nécessitant l’évacuation et la décontamination des bureaux du Congrès, et déclenchant au sein de la population américaine une vague de panique hystérique. La propagande de Bush pour attaquer l’Irak en a été facilitée.
Bien que l’Irak à l’époque n’ait pas été nommément accusée, un déclic de plus s’est produit dans l’opinion américaine.
Une peur honteuse et tacite du « terrorisme » dans son aspect le plus imparable et le plus quotidien, l’a conduite à accepter, passivement, la lente marche vers la guerre. Ivins qui devait être inculpé, s’est « suicidé » le 29 juillet 2008, laissant en suspens toute cette histoire. Certains affirment qu’il aurait été éliminé.
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