Les Attentats et … Le Mossad
Sigle du Mossad |
13/09/2008 Après les attentats du 11 Septembre, nombre
de gens se sont posés nombres de questions sur la responsabilité potentielle
des services de renseignement israéliens dans l’affaire….
de gens se sont posés nombres de questions sur la responsabilité potentielle
des services de renseignement israéliens dans l’affaire….
On se souvient en effet, que les juifs travaillant
dans les tours jumelles à Washington, n’étaient pas présent lors de l’attentat
sans précédent qui a couté la vie, on s’en souvient à plus de 3000 personnes et
qui avaient été les facteurs déclencheurs de l’invasion américaine en
Afghanistan puis en Irak…
Au niveau des finances, il est parfois bon de faire
monter les enchères…..
Ainsi, il y avait déjà eu une tentative d’utiliser
un attentat terroriste sous « fausse bannière » pour manipuler les marchés
internationaux afin de faire des profits rapides. Selon le Washington Post,
deux individus, Jay Aubrey Elliott et Rolf Dunbier, ont été arrêtés autrefois à
New York pour avoir projeté de faire sauter le pont sur le fleuve Kafue en
Zambie, le seul pont pourvoyant aux besoins de la province zambienne de Copperbelt.
A la même époque, Violet Elliott, sa femme, Efraim
Ronen, Benjamin Edoui, Yitzhak Markovitch, et Raphaël Tseriano, furent arrêtés
à Tel-Aviv par la police israélienne après que le Shin Bet, le service de
sécurité d’Israël, et le FBI aient découvert le projet de faire sauter le pont
en Zambie afin de faire grimper le cours mondial du cuivre. Jay Elliott avait
visité plus tôt Tel-Aviv pour engager des experts en explosifs afin de faire
sauter le pont zambien. Les autorités du maintien de l’ordre en Zambie et aux Etats-Unis
avaient été tuyautées au sujet du projet.
Bien que la machination des ressortissants
israéliens et étasuniens contre le pont de chemin de fer en Zambie semblent
avoir fait les gros titres récemment, cette histoire avait été publiée dans le
Washington Post du 9 novembre 1966.
En 1954, Pinhas Lavon, le Ministre
israélien de la Guerre, organisa secrètement une attaque terroriste
contre la bibliothèque du service d’information des Etats-Unis au
Caire, en Egypte, montée de manière à ce que les Etasuniens en rende
responsable le gouvernement égyptien de Gamal Abdel Nasser.
En novembre 1968, le roi Hussein de Jordanie découvrait qu’Israël était
derrière le groupe du commando Kateb Al Nasr qui avait attaqué
l’ambassade étasunienne à Amman, tuant 29 civils et agents de la
sécurité. Israël espérait que les Etats-Unis porteraient la
responsabilité de l’attentat sur la Jordanie.
Ilich Ramirez
Sanchez, connu également sous le nom de « Carlos la Hyène, » a soutenu
que c’était le Mossad qui avait tué les deux agents de police français
et l’informateur libanais en 1975. Les deux policiers, Raymond Dous et
Jean Donatini, et l’informateur libanais, Michel Moukharbal,
enquêtaient sur une attaque terroriste contre El Al Airlines à
l’aéroport d’Orly. « Carlos » a déclaré que le Mossad tentait de monter
un coup pour le faire accuser des meurtres.
En 1986, le
Ministre libyen de l’Information, Mohamed Sharafeddin, a déclaré que
des agents du Mossad avaient effectué des attentats terroristes dans
l’ouest de l’Europe contre des objectifs étasuniens, afin que la Libye
en soit accusée. Il a précisé qu’Israël espérait que la sixième flotte
les Etats-Unis frappe la Libye en représailles.
Des agents du
renseignement israéliens, certains se faisant passer pour des «
déménageurs de meubles, » ont été vus se réjouissant des attentats du
11/9 dans le New Jersey et à New York. Quelques-uns étaient déguisés en
Arabes. Attirant l’attention sur le fait que le Shin Bet ne coopère
plus avec les services de l’ordre occidentaux, comme il l’a fait dans
le complot de 1966 en Zambie, Bell a déclaré que des agents du Shin
Bet, munis de passeports canadiens, ont effectué des opérations sous
fausse bannière à Gaza en 2002 et en Jordanie en 1997. Le résultat de
l »opération en Jordanie a été le retrait de l’ambassadeur du Canada à
Tel-Aviv. L’affaire de 1997, avec des agents du Mossad se faisant
passer pour des Canadiens, était d’empoisonner le dirigeant du Hamas
Khaled Meshal à Amman. Quand le Roi Hussein a menacé de riposter contre
cet incident, Israël a été forcé de fournir l’antidote pour sauver la
vie de Meshal.
En 1991, le Mossad a dissimulé ses empreintes
en armant et formant le groupe de guérilleros libyens au Tchad qui a
tenté de renverser Muammar Kadhafi. Le Mossad s’était arrangé pour que
l’Arabie Saoudite finance l’opération. Ce n’était ni la première ni la
dernière fois que le Mossad et les Saoudiens coopéraient dans une
action risquée sous fausse bannière comme en témoignent les événements
du 11/9.
En 1997, un agent supérieur du Mossad chargé de
surveiller la Syrie, Yehuda Gil, a été trouvé envoyant de faux rapports
faisant du matraquage publicitaire sur la « menace » syrienne. Ceux-ci
étaient approuvés par le Premier Ministre Binyamin Netanyahou pour
Washington et le lobby d’Israël opérant dans la capitale étasunienne.
Il a aussi été découvert que Gil gardait l’argent affecté par le Mossad
à un agent syrien à Damas longtemps après que l’agent syrien ait été
trouvé mort.
Un document classé confidentiel de la CIA sur le
Mossad, saisi par les militants iraniens qui avaient pris le contrôle
de l’ambassade étasunienne à Téhéran en 1979, et plus tard publié dans
son intégralité, présentait les activités du Mossad à travers le monde,
notamment les stratégies « sous fausse bannière » et les tactiques de
chantage des responsables étasuniens. Isser Harel, l’ancien chef du
Mossad, a dénoncé le rapport de la CIA, le comparant à l’œuvre
antisémite du 19èmee siècle, « Les Protocoles des Sages de Sion. »