« Sionisme, Militarisme et le Déclin
de la Puissance US
» de James Petras – Quelle est la puissance du Lobby d’Israël à Washington ?
américain dans la fabrique de la politique US au Moyen Orient est le
plus grand tabou dans les activités politiques aux US. Hommes
politiques, universitaires, journalistes, prélats et citoyens
ordinaires américains qui expriment publiquement leur mécontentement
sont visés par des purges politiques, se voient refuser des postes
universitaires, et l’accès aux médias, et sont calomnieusement
étiquetés « antisémites » par le ZPC (Zionist Power Configuration).
Ce livre de James Petras « Zionism, Militarism, and the Decline of US Power »,
qui examine empiriquement plusieurs politiques essentielles, remet en
cause les affirmations de ceux qui font l’apologie des Sionistes en
affirmant que l’» Israël Power configuration » est juste un lobby parmi
d’autres. Les études de cas démontrent de manière conclusive que les
problèmes actuels de guerre et de paix, d’accords commerciaux et
d’investissements par les sociétés pétrolières US, européennes, et
asiatiques, et les banques au Moyen Orient, les ventes d’armes de
plusieurs billions de dollars à l’Arabie Saoudite, tout cela est sujet
à examen minutieux et à veto du ZPC. La nouvelle « définition étendue » de ce qui affecte Israël inclut le
soutien du Lobby pour le saccage par Bush des restrictions
constitutionnelles sur les pouvoirs de guerre de celui-ci. Ce n’est pas
simplement l’expansion régionale qui « intéresse Israël » mais les
aides économiques et les ventes d’armes – principalement pour
déterminer quels sont les produits militaires que les US peuvent vendre
aux pays arabes de même que quel type de technologie militaire de haut
niveau les US devraient fournir au quatrième plus importants marchands
d’armes mondial – Israël ( qui est également en compétition avec les US
pour les exportations d’armes).
« Sionisme, Militarisme et le Déclin de la Puissance US » de James
Petras – Suivi d’Une Pétition en Soutien à Richard Labévière, Rédacteur
en Chef à RFI Abusivement Licencié par le ‘Lobby’
Le livre de James Petras démontre que comprendre
l’impact du Lobby d’Israël sur la politique US est essentiel pour la
paix au Moyen Orient.
Le
ZPC au Congrès US a bloqué des accords commerciaux et des ventes avec
l’Arabie Saoudite qui bénéficiait pourtant du soutien du secteur
pétrolier US et du complexe militaro industriel. Grâce à son influence
dans les médias de masse, le ZPC a retardé efficacement, dénaturé et
puis marginalisé un rapport très attendu de 16 agences nationales de
renseignements US portant sur le programme non militaire nucléaire de
l’Iran, ceci en faveur d’affirmations douteuses et belliqueuses faites
par l’état d’Israël.
Il n’y a que les demandes Zion-Con et
les intérêts israéliens qui peuvent expliquer les actions en cours
contre l’Iran – menaces, infiltrations, blocages maritimes. Les
sanctions imposées par le Trésor américain sur tout le secteur
financier iranien dont des menaces à la finance mondiale pour toute
relation – – – tout cela sont des politiques qui sont contraires aux
intérêts de Big Pétrole, des multinationales US, et de l’institution
militaire US affaiblie.
Alors que notre économie nationale est
plongée dans une crise profonde, le Lobby d’Israël pousse à une
nouvelle confrontation militaire et une guerre avec l’Iran, sans tenir
compte des conséquences catastrophiques que cela aurait pour le peuple
américain. De hauts responsables israéliens et des hommes politiques de
la Sécurité Intérieure, du Conseil pour la Sécurité Nationale, le
Congrès et la Maison Blanche font voté des lois de plus en plus digne
d’un état policier pour contrôler et réduire au silence l’opposition
croissante majoritaire à l’expansion des guerres au Moyen Orient dont
le Lobby d’Israël fait la promotion.
Ce livre établit les raisons de
l’importance de comprendre l’impact d’Israël et du Lobby d’Israël sur
la politique des US et pourquoi c’est essentiel pour amener la paix au
Moyen Orient, restaurer la liberté publique dans notre pays et
récupérer notre droit de décider non seulement de l a politique
étrangère des US, mais également de notre politique intérieure, selon
les intérêts de la grande majorité du peuple américain.
James
Petras est un Bartle professeur émérite de sociologie à l’université de
Binghamton, New York. Il est l’auteur de 63 livres publiés dans 29
langues, et de plus de 560 articles publiés dans des revues
professionnelles.
19/08/08 www.middle-east-online.com/english
Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org
Note
Ce livre est à lire non seulement pour comprendre l’emprise du Lobby
d’Israël sur les politiques américaines, mais également pour anticiper
ici en France ce qui est entrain de se développer en Sarkozie,
notamment avec les calomnies (le mot antisémite est complètement
galvaudé et comme le disait George Orwell, la corruption du langage est
une forme de contrôle) , procès et mesures de rétorsion dont
licenciement visant toute personne critiquant la politique d’Israël. Il
est urgent de réagir efficacement, énergiquement, non seulement au
contrôle de la pensée mais à l’emprise du parti de l’étranger dirigé
par Sarkozy sur la politique de la France, notamment sa politique
étrangère.
Petition à signer
« Le 8 juillet 2008, Richard Labévière, rédacteur en chef à Radio
France Internationale (RFI), expert des questions proche et
moyen-orientales, auteur de plusieurs ouvrages traduits dans plusieurs
langues sur ces questions, réalise à Damas une interview exclusive du
président syrien Bachar al-Assad avant son voyage à Paris, pour RFI et
TV5-Monde – deux filiales de la holding Audiovisuel extérieur de la
France (AEF) : dans n’importe quel organe d’information, cette réussite
journalistique serait saluée par la direction. À RFI, il en va tout
autrement : l’affaire se transforme en « faute grave », passible de
licenciement. Celui-ci, escorté d’un étonnant bouquet de fautes de
procédures, est signifié au journaliste par Alain de Pouzilhac, PDG de
l’AEF, le lundi 11 août. Sans que le Conseil de discipline se soit
prononcé.
Et le dossier est vide, d’un vide
abyssal. Il reproche à l’intervieweur de n’avoir pas prévenu à temps sa
hiérarchie – mais elle l’était (par écrit) cinq jours avant
l’interview. Il lui impute des dysfonctionnements de production – mais
les directions de RFI et TV5-Monde en sont seules responsables. Et tout
à l’avenant. Lorsqu’on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage.
Serait-ce que le journaliste n’est pas conforme à la doxa en vigueur ?
Cette manière brutale et injustifiée,
au mépris du droit, de se débarrasser d’un journaliste qui déplaît,
augure mal de la suite. L’affaire, précipitamment bouclée au coeur du
calme estival, va bien au-delà d’un classique abus de pouvoir. Elle
pourrait être emblématique de la reprise en mains de l’Audiovisuel
extérieur de la France sur les contenus éditoriaux, comme du plan
social à venir, dont chacun sait que la première cible est RFI.
L’affaire Richard Labévière s’inscrit
dans l’orwellisation en cours de la presse française, la remise en
cause du pluralisme journalistique et de la liberté d’expression au
pays des Lumières. Avec, pour horizon, la volonté d’imposer une lecture
unique, néo-conservatrice et inconditionnellement pro-israélienne des
crises et des relations internationales.
Soutenir ce journaliste irréprochable,
qui assigne en justice la chaîne publique qui l’employait, c’est
soutenir la presse libre dont tout citoyen a besoin.»
Puissance-US-de-James-Petras-Suivi-d-Une-Petition-en-Soutien-a-Richard_a1659.html