Moscou accuse Washington d’armer la Géorgie au risque d’un nouveau conflit
05/08/2009 Moscou a accusé mercredi les Etats-Unis de continuer de livrer des armes à la Géorgie et d’encourager ainsi le président Mikheïl Saakachvili à une nouvelle "agression", à la veille du premier anniversaire du conflit russo-géorgien.
"Selon nos informations, les livraisons d’armes des Etats-Unis se poursuivent. Cela nous préoccupe et nous pousse à prendre des mesures adéquates", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine, lors d’un point de presse.
Le chef adjoint de l’Etat-major russe, Anatoli Nogovitsyne, a, pour sa part, estimé que la remilitarisation de la Géorgie signifiait que Tbilissi se préparait à une nouvelle attaque.
"La Géorgie se réarme", a souligné le général Nogovitsyne, jugeant que Tbilissi visait des capacités militaires égales voire "supérieures" au niveau d’avant-guerre.
"L’expérience montre que s’ils se réarment, ils le font dans l’objectif
d’une agression", a-t-il ajouté.
"Selon nos informations, les livraisons d’armes des Etats-Unis se poursuivent. Cela nous préoccupe et nous pousse à prendre des mesures adéquates", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine, lors d’un point de presse.
Le chef adjoint de l’Etat-major russe, Anatoli Nogovitsyne, a, pour sa part, estimé que la remilitarisation de la Géorgie signifiait que Tbilissi se préparait à une nouvelle attaque.
"La Géorgie se réarme", a souligné le général Nogovitsyne, jugeant que Tbilissi visait des capacités militaires égales voire "supérieures" au niveau d’avant-guerre.
"L’expérience montre que s’ils se réarment, ils le font dans l’objectif
d’une agression", a-t-il ajouté.
Après la fin du conflit armé, en août 2008, "l’armée géorgienne était démoralisée, mais les autorités géorgiennes sont encouragées par des soutiens extérieurs, des financements et des déclarations de plusieurs pays occidentaux", a indiqué M. Nogovitsyne, pointant du doigt les Etats-Unis.
Au cours d’une visite à Tbilissi le 23 juillet, le vice-président américain Joe Biden a admis que Washington, qui avait équipé et entraîné les troupes géorgiennes avant la guerre d’août 2008, travaillait actuellement avec la Géorgie "pour maintenir ses forces armées".
Le secrétaire du Conseil de la sécurité nationale de Géorgie, Eka Tkechelachvili, a qualifié les accusations russes de "ridicules", estimant qu’elles visaient à entretenir le "mythe" de l’agresseur géorgien.
La tension est montée ces derniers jours entre Moscou et Tbilissi, qui s’accusent mutuellement de se préparer à une nouvelle guerre. La Russie avait déjà prévenu qu’elle allait riposter par la force si les "provocations" de la part de la Géorgie se poursuivaient.
Les Etats-Unis appuient les aspirations de la Géorgie à intégrer l’Otan, malgré l’opposition de Moscou, qui s’est accentuée après le conflit d’août 2008.
Mardi soir, les présidents, russe Dmitri Medvedev et américain Barack Obama se sont entretenus au téléphone, notamment au sujet de la Géorgie, convenant de la nécessité de réduire les tensions, a annoncé la Maison Blanche.
Le Kremlin a confirmé la conversation, mais en a donné une autre interprétation. "Les deux parties ont souligné la nécessité de préserver une relation de confiance entre les deux présidents et leurs équipes", selon un communiqué du Kremlin.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, de son côté, réitéré mercredi l’opposition de Moscou à une éventuelle présence d’observateurs américains au sein de la mission de l’Union européenne en Géorgie.
L’idée du président géorgien Mikheïl Saakachvili est "d’entraîner les Américains en Géorgie et de mettre les observateurs américains à côté des militaires russes", a déclaré M. Lavrov à la chaîne russe Vesti.
"Ensuite, les maîtres ès provocations, qui sont nombreux chez Saakachvili, agiront à leur manière habituelle", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, alors que le président Obama prônait "le redémarrage" des relations russo-américaines lors de sa visite à Moscou en juillet, deux sous-marins nucléaires russes effectuent depuis quelques jours des patrouilles au large de la côte est américaine, pour la première fois depuis plusieurs années, a rapporté mercredi le New York Times.
La Russie a insisté sur le fait que ces manœuvres n’avaient rien d’illégales et dénoncé la réaction excessive des Américains, qualifiée "d’hystérique".
Au cours d’une visite à Tbilissi le 23 juillet, le vice-président américain Joe Biden a admis que Washington, qui avait équipé et entraîné les troupes géorgiennes avant la guerre d’août 2008, travaillait actuellement avec la Géorgie "pour maintenir ses forces armées".
Le secrétaire du Conseil de la sécurité nationale de Géorgie, Eka Tkechelachvili, a qualifié les accusations russes de "ridicules", estimant qu’elles visaient à entretenir le "mythe" de l’agresseur géorgien.
La tension est montée ces derniers jours entre Moscou et Tbilissi, qui s’accusent mutuellement de se préparer à une nouvelle guerre. La Russie avait déjà prévenu qu’elle allait riposter par la force si les "provocations" de la part de la Géorgie se poursuivaient.
Les Etats-Unis appuient les aspirations de la Géorgie à intégrer l’Otan, malgré l’opposition de Moscou, qui s’est accentuée après le conflit d’août 2008.
Mardi soir, les présidents, russe Dmitri Medvedev et américain Barack Obama se sont entretenus au téléphone, notamment au sujet de la Géorgie, convenant de la nécessité de réduire les tensions, a annoncé la Maison Blanche.
Le Kremlin a confirmé la conversation, mais en a donné une autre interprétation. "Les deux parties ont souligné la nécessité de préserver une relation de confiance entre les deux présidents et leurs équipes", selon un communiqué du Kremlin.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, de son côté, réitéré mercredi l’opposition de Moscou à une éventuelle présence d’observateurs américains au sein de la mission de l’Union européenne en Géorgie.
L’idée du président géorgien Mikheïl Saakachvili est "d’entraîner les Américains en Géorgie et de mettre les observateurs américains à côté des militaires russes", a déclaré M. Lavrov à la chaîne russe Vesti.
"Ensuite, les maîtres ès provocations, qui sont nombreux chez Saakachvili, agiront à leur manière habituelle", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, alors que le président Obama prônait "le redémarrage" des relations russo-américaines lors de sa visite à Moscou en juillet, deux sous-marins nucléaires russes effectuent depuis quelques jours des patrouilles au large de la côte est américaine, pour la première fois depuis plusieurs années, a rapporté mercredi le New York Times.
La Russie a insisté sur le fait que ces manœuvres n’avaient rien d’illégales et dénoncé la réaction excessive des Américains, qualifiée "d’hystérique".
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