Par le biais de la vente de biens volés par les
Nazis à des Juifs d’Allemagne de l’Est dont les produits ont été versés
à l’organisation, la Jewish Conference Claims a fait un profit de 1.5
billion d’euros. Mais tout cet argent n’a pas été distribué aux
survivants de l’Holocauste. En Israël la critique de cette organisation
grandit et beaucoup réclament plus de transparence.
Bizness de l’Holocauste – Soupçon d’Enormes Profits
à l’encontre d’une Organisation Gestionnaire de Biens de Victimes de
l’Holocauste.
garde dans l’entrée et le système de contrôle d’accès sont les seules
indications que ce bâtiment dans les quartiers résidentiels de l’Ouest
de Frankfurt abrite de simples bureaux. En fait, ce sont les quartiers
généraux de l’une des plus influentes organisations juives mondiales,
la Jewish Claims Conference (JCC).
Georg Heuberger, un homme de petite
taille aux cheveux blancs, reçoit les visiteurs dans son bureau au
sixième étage. Le représentant du JCC en Allemagne, âgé de 62 ans, rend
des comptes au bureau central de l’organisation à New York. Quand
Heuberger a pris ses fonctions il y a deux ans, il savait qu’il
existait parmi les juifs une controverse concernant le JCC,
spécialement du fait de son monopole sensible : le droit exclusif de
distribuer les fonds de compensation du gouvernement allemand aux
victimes juives des persécutions nazies. A peine était t-il en poste
qu’il a commencé à entendre les réclamations.
Depuis, Heuberger n’est plus le seul à
être la cible des doléances. Partout dans le monde des descendants de
victimes de l’Holocauste se sentent traités injustement par la JCC, une
association chapotant des organisations juives. Ils l’accusent
d’amasser les compensations et les fonds de restitution au lieu de les
distribuer aux victimes. Parmi les critiques de la JCC on trouve le
gouvernement israélien (qui a été l’un des principaux bénéficiaires des
compensations du gouvernement allemand ndlt) et le parlement.
collecté en Allemagne. L’organisation, établie en 1951, pour faire
exécuter les demandes de restitution contre l’Allemagne, a trouvé un
nouveau champ d’activité en Allemagne de l’Est depuis 1990. Là elle a
mené des recherches sur des biens immobiliers ayant appartenu à des
juifs, saisis par les nazis, et éventuellement nationalisés par le
gouvernement d’Allemagne de l’Est – – tout cela sans compenser les
propriétaires ou leurs héritiers. Après la chute du mur de Berlin, les
héritiers ont eu jusqu’en 1992 pour remplir des réclamations. Selon la
loi, ceux qui n’ont pas rempli de telles réclamations renonçaient à
leurs biens au profit de la JCC. Selon ses propres documents
comptables, la JCC a gagné environ 1.5 billions d’euros (2.3 billions
de dollars) grâce à la vente des biens faisant suite aux restitutions.
Selon la JCC, les profits de ses
ventes sont utilisés « au bénéfice des survivants de l’Holocauste ».
Mais des représentants de groupes de victimes mettent cela en doute et
accusent la JCC de manque de transparence et d’avoir accumulé d’énormes
fonds de réserve. Des documents que le Spiegel a obtenus suggèrent
également qu’il y a eu des pratiques affairistes questionnables. Des
documents internes dressent le tableau non pas d’une organisation
dévouée championne du combat pour le respect des droits des autres,
mais d’une entreprise d’affaires assise sur des actifs qui valent des
centaines de millions de dollars.
En Israël, cette organisation
respectée s’est transformée en « cas JCC ». à la suite de la projection
d’un film des journalistes israéliens Guy Meroz et Orly Vilnai
Federbush, et elle a été soumise à une forte pression publique. Dans le
film, qui a été montré en mai, le ministre des affaires des retraités
Rafi Eitan a dit de la JCC que c’était un « gang ». Le gouvernement a
immédiatement tiré les conséquences de ce film. La JCC s’est vu retiré
un fond spécial de 400 millions d’euros (620 millions de dollars)
destiné aux survivants de l’Holocauste. Le Mouvement pour un
Gouvernement de Qualité, un groupe de citoyens à l’avant-garde du
combat contre la corruption en Israël, veut même que la JCC soit placé
sous contrôle d’une commission gouvernementale allemande israélienne.
L’activité à Tel Aviv (dans l’article
original il est écrit Jérusalem mais cette ville n’est pas reconnue
comme capitale de l’état hébreu donc nous lui substituons Tel Aviv
ndlt) s’est reflétée à Berlin où des négociations entre la JCC et le
ministre des finances doivent se tenir mercredi. Le but de Heuberger
c’est d’augmenter différents fonds de compensation et d’obtenir la
reconnaissance d’autres groupes de victimes venus s’ajouter. Mais
maintenant les représentants craignent que ce qui se passe en Israël
puisse faire obstacle aux discussions avec le gouvernement allemand.
La principale raison des réclamations
de la JCC pour obtenir de vastes sommes en matière de restitution après
1990, c’était que les Nazis avaient confisqué des propriétés
immobilières. Quand les listes de propriétés d’Allemagne de l’Est sont
devenues accessibles, elles étaient souvent dans un état déplorable. Le
bureau allemand de la JCC a envoyé des chercheurs pour éplucher les
adresses des listes et des annuaires de téléphone des années 30, de
même que les listes des membres des communautés juives. Dans chaque
cas, la JCC a réclamé la restitution du bien concerné, même lorsqu’elle
ne savait pas si des héritiers ou les propriétaires des biens étaient
encore en vie.
La JCC est en sérieuse compétition
dans sa lutte pour la restitution des ces biens dans l’ex Allemagne de
l’Est. De nombreux avocats se sont inscrits sur les listes de
réclamation, sans même avoir un pouvoir de représentativité, puis ont
mis des annonces dans les journaux pour localiser les héritiers
correspondants, afin de pouvoir leur acheter leurs biens. On a eu des
conséquences bizarres. Quand la date limite pour réclamer a expiré le
31 décembre 1992, environ 240 000 réclamations avaient été remplies
pour des biens appartenant précédemment à des juifs – ceci seulement
pour Berlin Est. Au moins 10 différentes réclamations ont été remplies
pour certaines des propriétés. Dans la plupart des cas la JCC était
l’un des demandeurs.
Peu après la date limite de 1992, la
JCC, après d’âpres négociations avec le gouvernement allemand, a réussi
a obtenir un avantage décisif : elle serait le seul demandeur autorisé
à remplir des réclamations générales. Même des détails importants,
comme l’exacte localisation de certaines parties des propriétés, ou le
nom des propriétaires d’origine, pouvaient être remplis ultérieurement
au cours de la procédure de restitution.
Le traitement préférentiel des
descendants des victimes de l’Holocauste reste, de nos jours, une
source considérable d’insatisfaction. Ironiquement, le but de cet
accord entre la JCC et le gouvernement allemand était d’empêcher les
biens juifs d’être attribués au trésor allemand si on ne pouvait pas
trouver les héritiers. La JCC a interprété l’accord selon son propre
intérêt, affirmant qu’après tout les héritiers avaient eu l’opportunité
de réclamer leurs biens avant la date limite de 1992.
Mais ces héritiers étaient dans une
position de loin beaucoup moins favorable que celle de la JCC. S’ils
remplissaient des réclamations après la date limite, ils pouvaient
seulement espérer que le bureau de la JCC à New York serait conciliant
et prêt à faire des exceptions face à leurs situations individuelles.
Deux frères vivant en Australie, par exemple, ont négliger de remplir
avant la date limite leurs réclamations pour un immeuble situé dans le
quartier de Pankow à Berlin. Ils ne savaient pas tout simplement que
l’immeuble avait autrefois appartenu à leur grand père. Quand ils ont
appris la vérité en 1999, l’immeuble avait déjà été confié à la JCC.
Les frères voulaient garder l’immeuble mais la JCC l’a vendu aux
enchères.
La seule solution restante pour les
frères c’était de remplir une demande auprès du « Goodwill Fond » de
l’organisation. Comme pré condition, ils ont du accepter le fait qu’ils
n’avaient pas de « droit légal » pour le « paiement d’une partie des
gains », et qu’il n’avaient pas de moyens légaux de contester la
décision favorisant la JCC. Finalement, le comité spécial de la JCC à
New York a accepté de payer aux frères 80% du prix réalisé sur la vente
aux enchères, la JCC gardant le reste. Bien que les frères se
considèrent toujours comme les héritiers légaux, ils ont capitulé. Leur
avocat a écrit à la JCC que «
mes clients reprochent à la JCC dans les termes les plus précis, de ne
pas avoir cherché à satisfaire les intérêts des propriétaires réels,
mais au lieu de cela d’avoir poursuivi ses propres intérêts. »
Un appel à plus de transparence
Le cas du grand magasin juif de la dynastie Wertheim fait aussi partie
de ceux qui n’ont pas trouvé de solution satisfaisante pour les
héritiers des victimes. C’est supposé être la restitution individuelle
valant le plus pour laquelle la JCC a obtenu les droits après la
réunification de l’Allemagne. La vente des propriétés des Wertheim a
rempli les coffres de l’organisation de plus de 180 millions d’euros
(279 millions de dollars). Une propriété des Wertheim sur la place
Leipziger dans le quartier Mitte de Berlin s’est vendue pour 75
millions d’euros (116 millions de dollars) en décembre 2006, et moins
d’un an plus tard, le groupe Karstadt, qui gère une chaîne de grands
magasins a payé 88 millions d’euros (136 millions de dollars) à la JJC,
principalement en compensation pour le Lenné Triangle sur la place
Postsdamer de Berlin. Karstadt avait vendu la propriété au milliardaire
Otto Beisheim en 2000. Mais en 2005, un tribunal de Berlin a attribué
les biens des Wertheim, que les nazis avaient arianisés, à la JCC.
Roman Heller, qui a négocié l’affaire pour le compte de la JCC, était
satisfait du résultat. « Nous sommes reconnaissants, d’être à même de contribuer de cette façon à apporter un peu de justice aux héritiers Wertheim » a dit Heller.
Pour Constance Leninger Fisher, qui vit à New York et est la petite
fille du fondateur de la société, Georg Wertheim, les mots du
responsable de la JCC ont du sonné comme pure moquerie. En octobre
2006, la JCC a pris une décision directe et laconique par laquelle elle
déclarait que Fisher n’avait « absolument aucune base »
de réclamation vis-à-vis de la JCC. L’organisation refuse de commenter
sur le statut des négociations, confirmant simplement que «des discussions informelles » avec un avocat sont en cours.
L’une des caractéristiques de la JCC c’est la discrétion et cela
caractérise également ses relations avec le ministère des finances
allemand. Le gouvernement fédéral allemand a payé à la JCC plus de 100
millions d’euros (155 millions de dollars) ces six dernières années,
sans pratiquement que le public s’en aperçoive. Les fonds représentent
des paiements pour de soit disant accords généraux, que le gouvernement
allemand destine au règlement des cas individuels de compensation. La
première de ces transactions avec la JCC était liée aux synagogues de
l’Allemagne de l’Est qui ont été détruites pendant le pogrom de la nuit
de Cristal en 1938. Berlin a payé à la JCC 69 millions d’euros (110
millions de dollars).
La JCC a payé le Conseil Central des
juifs d’Allemagne 17 millions d’euros (26 millions de dollars) pour le
développement des communautés juives dans la partie est du pays. Mais
le Conseil Central n’a aucune idée de ce qui est advenu des 52 millions
restants. L’argent, explique le représentant de la JCC à Frankfurt,
Heuberger «a été utilisé pour différents programmes sociaux de la JCC pour les survivants de l’Holocauste. »
Sur le site internet de l’organisation, les projets soutenus par la JCC
sont présentés sur une liste détaillée. Mais les transactions
individuelles sont systématiquement protégées de toute enquête
extérieure. Quand des audits externes demandent à y avoir accès, on
leur rappelle rapidement sur quel terrain dangereux ils s’aventurent.
Quand des audits du Tribunal Fédéral d’audit ont voulu enquêter sur
l’utilisation de l’argent du fond d’aide d’urgence pour les survivants
de l’Holocauste, ils ont rencontré des réserves substantielles. La
correspondance pour répondre aux questions de l’audit du Tribunal a
duré pendant des années. Finalement, le représentant Heuberger insiste
pour dire que la JCC a « corrigé les erreurs qui ont été trouvées. »
En 2006, des audits se sont principalement intéréssés à un bureau que
la JCC maintenait à Paris, payé avec les impôts des contribuables
allemands. Le bureau, qui fonctionne avec un budget annuel de 58 000
euros (90 000 dollars) est financé par le fond d’urgence pour les
victimes de l’Holocauste du gouvernement allemand. Selon la JCC, le
bureau de Paris sera fermé fin juin.
Une revue interne des pratiques
affairistes de Michael Siegmund, qui a vendu des biens fonciers pour le
JCC pendant de nombreuses années, a été traitée comme un secret d’état.
Dés 1998, Siegmund a travaillé à mi temps comme membre du conseil
d’administration d’une société de vente aux enchères de biens
immobiliers, Deutsche Grundstücksauktionen AG. La société a fait des
profits sur pratiquement toutes les ventes de biens immobiliers qui ont
été cédés à la JCC. L’organisation a mis fin à sa relation avec
Siegmund, mais pas avant le milieu de l’année dernière, pour « éviter ne serait que l’apparence potentielle d’un conflit d’intérêt » selon ce qu’a écrit Jigal Molad, un contrôleur JCC,dans un rapport que le Spiegel a obtenu. « La position au conseil d’administration a été approuvé par la direction de la JCC » dit l’ancien directeur de la JCC, Siegmund.
Ce n’est pas la première fois que des affaires immobilières laissent un
goût amer après coup. La JCC a aussi du assumer les conséquences d’un
cas différent, cette fois impliquant un homme d’affaires à Bad Hamburg
près de Frankfurt. Dans les années 90, l’homme d’affaires, qui
représentait les états de l’est de Saxonie – Anhart et du Brandenburg,
a vendu des biens immobiliers de restitution de la JCC, dont la JCC
avaient réclamé la restitution mais pour lesquels les agences qui
s’occupent des problèmes de biens non résolus n’avaient pas encore pris
de décision. Les pratiques affairistes particulières de l’homme
d’affaires ont rapporté des millions à la JCC. Mais, comme le suggère
des documents internes, l’employé de la JCC en profitait aussi
personnellement.
En novembre 2003, un acheteur de biens
immobiliers de la ville du nord est, Münster, a contacté le bureau de
la JCC à Frankfurt pour se plaindre de l’employé. L’acheteur affirmait
qu’il avait payé l’employé et l’un de ses sous traitants indépendants
plus de 500 000 euros (775 000 dollars) en commissions pour avoir accès
aux biens de la JCC. Peu de temps après, le vendeur de la JCC, qui
avait refusé de faire des commentaires sur les accusations, a été
remercié.
« C’est de l’argent sacré » dit Seev Bielski, le président de l’Agence Juive, une organisation d’immigration juive, « c’est pourquoi plus que tout autre institution publique, la JCC doit faire preuve de transparence ».
Bielski avait engagé un audit externe pour évaluer les réserves de la
JCC. Le rapport n’a jamais été rendu public, et l’incident sert comme
exemple de l’énorme influence de la JCC. L’Agence Juive était l’un des
bénéficiaires des paiements de la JCC. «Ils ont menacé de ne pas verser l’argent « s’est plaint le président de l’Agence Juive Bielski.
Le Spiegel a obtenu une copie de la version première du rapport
d’audit. Selon ce document, la JCC contrôlait des réserves de 780
millions d’euros (503 millions de dollars) pour la seule année 2005. «Il n’y a aucune raison de garder une telle somme d’argent »
dit le président du comité Sevulun Orlev. Le gouvernement allemand a
également dressé l’oreille. Lors d’une rencontre informelle au cours
d’un évènement dans l’église Paulskirche à Frankfurt, pour commémorer
les 60 ans de l’état d’Israël, l’ambassadeur d’Allemagne à Tel Aviv a
décrit au représentant de la JCC Heuberger la critique dévastatrice à
laquelle son organisation est sujette en Israël.
Ce n’est pas bon signe pour les
négociations que Heuberger doit entamer avec le ministre allemand des
finances mercredi. Quand des journalistes israéliens l’ont interrogé
sur la JCC, le ministre des finances Peer Steinbrück a dit : « je suis au courant de ces problèmes ».
Christoph Schult et Andreas Wasserman 03/06/08 Der Spiegel version anglaise.
Traduction de l’allemand en anglais Christopher sultan.
Information complémentaire
Dans un article du 16/06/08 publié sur son site anglais, le quotidien
israélien Haaretz dit que l’Allemagne envisage d’engager des poursuites
contre la JCC. Selon cet article, le contrôleur des comptes de
l’Allemagne, qui travaille au bureau fédéral, un organisme indépendant
en charge d’examiner les dépenses du gouvernement allemand (équivalent
allemand de la Cour des Comptes en France), envisage des poursuites
contre les politiques et les actions menées par la JCC. La JCC essaie
de se disculper en affirmant que depuis le début de son travail pour
faciliter les restitutions, plus d’un demi million de survivants de
l’Holocauste ont reçu environ 60 billions de dollars. En plus, plus de
600 millions d’euros ont été restitués aux propriétaires juifs de biens
immobiliers confisqués par les nazis.
Selon les comptes de la JCC pour 2007,
l’organisation a versé 387 millions de dollars aux survivants de
l’Holocauste et leurs héritiers, 157 millions de dollars pour l’aide à
différents programmes, dont des programmes sociaux pour les survivants,
et 193 millions de dollars aux héritiers des héritiers de biens
immobiliers d’Allemagne de l’Est.
Cependant, la JCC n’a pas détaillé les
sommes attribuées chaque année à une longue liste d’institutions,
d’ONG, et d’organisations qui n’ont aucun lien avec les survivants ou
la recherche sur l’Holocauste. Elle n’a pas non plus fait référence à
la valeurs des biens lui ayant été confiés et n’ayant jamais été rendus
à leurs propriétaires, de même qu’elle n’a jamais révélé la somme
exacte de liquidités sur ses comptes en banque. Selon le Haaretz on
estime le montant de ces liquidités à plus d’un billion de dollars.
Pendant ce temps, en Israël même, plus
de la moitié des survivants de l’Holocauste vivent en dessous du seuil
de pauvreté et ont du manifester l’année dernière dans les rues de Tel
Aviv pour que le gouvernement sioniste daigne se pencher sur leur
situation économique et médicale dramatique. Faire des profits sur le
dos des victimes de l’Holocauste est non seulement malhonnête mais pire
immoral et dénote chez tous ceux qui y participent de prêt ou de loin
un total manque d’éthique, juive et autre.
Le politologue et historien juif
américain Norman Finkelstein, fils de rescapés des camps
d’extermination nazis, avait dénoncé dans un livre intitulé
«L’Industrie de l’Holocauste » (2000) certaines malversations
d’organisations juives, à la suite de quoi il a été traité d’antisémite
et continuellement harcelé. Il est grand temps que la justice soit
saisie, et que cesse ce bizness de l’Holocauste, une inacceptable
perversion qui salit la mémoire des victimes massacrées et risque
d’avoir un effet boomerang.
Traduction Der Spiegel et Synthèse Haaretz Myriam Abraham
Profits-a-l-encontre-d-une-Organisation-Gestionnaire-de-Biens-de-Victimes-
de_a1633.html