Le président français, Emmanuel Macron, a publié, mercredi, dans la colonne du prestigieux quotidien britannique Financial Times, une tribune pour expliquer la position de son pays envers l’islam, affirmant que « la France se bat contre le séparatisme islamiste, jamais contre l’islam ». Si seulement celui-ci existait ailleurs qu’en politique française.
Dans une longue lettre à la rédaction, publiée aussi sur le site de l’Elysée, le chef de l’Etat s’indigne d’un article où il se dit « accusé de stigmatiser, à des fins électorales, les Français musulmans ; pire, d’entretenir un climat de peur et de suspicion à leur égard », alors qu’il est prouvé de manière indiscutable que c’est bien ce qu’il se passe en France et que des décisions de lancer des campagne de manipulation visant à déclencher » une guerre contre les religions monothéistes et « les hommes de Dieu « , ont été prises depuis des mois et des années, dans des sphères restreintes de ce pays qui n’ont jamais consulté la population à ce sujet.
Emmanuel Macron estime que ses propos ont été déformés : « Je ne laisserai personne affirmer que la France, son État, cultive le racisme vis-à-vis des musulmans », alors que le dénoncer fait cependant partie de la liberté d’expression qu’il prétend défendre et protéger. Et cela au moment-même ou les réseaux sociaux et les médias sont assailli de toute part de propos racistes et haineux proférés à l’encontre des citoyens de religions et de croyances monothéistes et que ceux-ci visent clairement et plus particulièrement les personnes d’origine étrangères et de confession musulmane.
Tout cela à lieux, après qu’un réfugié tunisien ait été présumé coupable d’avoir sauvagement attaqué au couteau, des croyants à la Basilique Notre Dame de l’Assomption à Nice, faisant trois martyres, et que les médias ont liés ce crime à la publication de caricatures offensantes publiées par un journal satirique français alors qu’il n’existe jusqu’à ce jour aucun élément de preuve permettant de l’affirmer avec certitude.
Précédemment les médias avaient aussi très largement couvert un attentat lors duquel un professeur d’histoire d’un collège avait été sauvagement décapité par un jeune d’origine tchétchène qui voulait le punir d’avoir montré en classe, pendant un cours sur la liberté d’expression, une caricature publiée par ce même journal satirique que les deux derniers président de la république ont soutenu jusqu’à le financer en le dédommageant à hauteur de millions d’euros avec l’argent des caisses de l’État, après que celui-ci ait été victime d’un attentat terroriste lors duquel la rédaction a été décimée pour avoir publier antérieurement d’autres caricatures provocantes.
Pour faire cesser tout cela, il suffirait pourtant que le Président de la République prenne la décision la plus sage qui soit. Mais, malheureusement, il n’y est visiblement pas très encouragé parce que cela lui demanderait un effort digne des grands chefs d’États de l’histoire du monde qui ne se sont pas laissés influencer par leurs mauvais conseillers et les incompétents incapables de régler les problèmes du pays.
Le contexte est effectivement assez complexe dans la mesure ou un retour à une situation apaisée signifierait un travail plus sérieux dans la gestion de la crise générée par le covid-19, pendant laquelle deux confinements et un état d’urgence ont été imposés à la population qui a contesté les censures scientifiques, comme celle subie par l’éminent professeur Didier Raoult par exemple, et d’innombrables dénonciations des mensonges politiques concernant la propagation du virus et ses différents traitements ont été faites, accusant le gouvernement d’utiliser comme prétexte le Covid-19 afin de faire taire les revendication des Gilets Jaunes. Ces derniers ayant été sévèrement réprimés et battus par les forces de sécurités pendant leurs marches pacifiques au cours desquelles de nombreux citoyens ont été tués, blessés, amputés et handicapés à vie ou emprisonnés.
Effectivement, il semblerait que le pays ne se bat pas contre l’Islam mais pour ses droits légitimes et que le pouvoir lui répondrait par la force et la contrainte en prenant l’Islam comme bouc-émissaire et en l’utilisant comme épouvantail pour lui faire oublier ses revendications.
Il faut le croire sur parole, tout ceci est impossible au 21eme siècle, en France, au pays de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et du cocorico.
Smaïn Bédrouni
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