Le Cadeau ‘Empoisonné’ De Bush A Obama : Attaquer L’Iran
Avant Janvier
Bush est d’autant plus puissant qu’il est en fin de
mandat et que "tout est permis". Novembre et Decembre représentent le
moment idéal pour attaquer l’Iran.
Ci dessous un argumentaire raisonnable plausible pour une attaque de Bush contre l’Iran.
Bush est président sortant et ne sera plus là pour supporter les conséquences d’une telle attaque.
Obama n’attaquera jamais l’Iran et pour les néoconsionistes à
Washington et Tel Aviv, qui affirment sans preuve que l’Iran a un
programme militaire nucléaire, sa présidence sonne le glas de toute
intervention militaire contre l’Iran y compris une "surprise
israélienne" qui ne peut se faire qu’avec l’accord des US pour le
survol de l’Irak. En effet, la possibilité d’une opération israélienne
contre l’Iran via la Georgie a été réduite à néant par les Russes cet
été.
Bush a toujours eu depuis sa prise de
fonction à la Maison Blanche un sens profond,mystique, de son destin.Il
ne s’en est jamais caché, et s’il croit qu’il est le seul homme qui
peut sauver le monde contre un danger imaginaire – l’Iran n’a pas
attaqué d’autre nation depuis longtemps, la guerre Irak Iran avait été
initiée par Saddam Hussein avec le soutien des US et de certains pays
d’Europe – il peut decider d’attaquer l’Iran.
élevée à l’étranger, non seulement en Europe, mais aussi dans le monde
arabe où il est perçu comme un coreligionnaire musulman bien qu’il soit
chrétien. Obama pourrait donc réparer pendant les 100 premiers jours de
sa prise de fonction à la Maison Blanche auprès de l’opinion publique
mondiale ce qu’il définira comme des "erreurs " de Bush en les excusant
d’un sourire contri à la "John Kennedy". Dans les coulisses les
néoconsionistes, qui ne se sont pas résigner à ce que les US
n’attaquent pas l’Iran, applaudiront à cet acte de contrition.
L’Amérique aura rappelé au monde entier "qui est le Boss", et Obama
sera forcé, tout du moins pendant les premiers mois de sa présidence,
de continuer la politique des néocons sionistes, et de mettre
provisoirement au placard son projet de discuter directement avec
l’Iran. Face à l’opinion publique américaine, qui est majoritairemnt
opposée à une telle aventure, là aussi il évoquera les "erreurs" de
Bush et consolidera sa stature présidentielle en matière de politique
étrangère, en se voulant rassurant, "l’Oncle Sam" de la nation.
Côté pétrole: alors que le pétrole avait atteint cet été un prix
record, 147 $ le baril, Bush ne pouvait pas attaquer l’Iran sans
risquer une augmentation brutale du prix du brut à 200, 250 $ le baril.
Actuellement le pétrole est côté 70 $ le baril et une frappe contre
l’Iran pourrait le faire repasser à 150 $. Mais c’est du "déjà vu" pour
l’opinion publique mise en condition. L’élection passée,
l’Administration Bush n’a rien à perdre politiquement, ayant en plus
fait ce qu’il fallait pour mettre les banques amies à l’abri
financièrement en les renflouant avec un cadeau de fin de règne de plus
de 700 milliards de $, qu’Obama a approuvé. Les membres de
l’Administration Bush qui ont quitté leurs jobs dans le secteur privé,
vont bientôt y retourner. Ils viennent tous de l’industrie pétrolière
et ils veulent être sûr de continuer à faire de gros profits. Le vice
président sortant, Dick Cheney, qui a placé 433 000 stocks options
d’Halliburton (multinationale qui a bénéficié de milliards de dollars
de contrats avec le Pentagone comme sous traitant et pour des
programmes de "reconstruction" en Afghanistan, en Irak) dans un compte
en fideicommis avant d’occuper ses fonctions, les recupérera le 20
janvier. Ce serait bien sûr dans son intérêt que les actions de cette
société se vendent à un prix plus élevé. Mais cela vaut aussi pour le
reste de l’Administration qui veut également que les directeurs des
industries pétrolières,futurs employeurs, soient satisfaits. Obama a
promis de taxer l’industrie pétrolière l’année prochaine. Une attaque
contre l’Iran fera monter le prix du pétrole de sorte que les profits
récoltés en plus amortiront l’effet d’une telle taxe. Les conséquences
de cette attaque contre l’Iran qui se feront ressentir bien après
maintiendront un prix à trois chiffres et les tensions sur la scène
internationale liées à cette attaque justiferont de dépenser toujours
plus pour la défense.
Une attaque contre l’Iran obligera
l’armée US à rester en Irak pour une période plus longue et résoudra le
problème épineux de faire accepter par le gouvernement fantoche de
Bagdad l’accord de sécurité (SOFA) pour justifier le maintien des
troupes US et de leurs alliés après l’expiration du mandat de l’ONU en
décembre 2008. La réponse des Iraniens à l’attaque US se fera
probablement par proxy en Irak avec une escalade immédiate des attaques
contre les troupes US, Téhéran donnant son feu vert aux groupes
Shi’ites du Sud de l’Irak pour rompre la trève maintenue jusqu’ici. Les
Américains invoqueront ce regain de tension pour justifier le maintien
de leurs troupes en Irak. Un Obama pragmatique reviendra dans
l’immédiat sur son programme de désengagement des forces US d’Irak,
promettant de le faire dés que possible, dans deux ou trois ans,
jusqu’à ce que les choses "se calme" sur le terrain.
Tout le système répressif d’atteinte à
la Constitution américaine mis en place par l’Administration Bush à
l’intérieur des US, le Patriot Act, l’espionnage des citoyens
américains, la répression contre les opposants anti guerre poursuivis
comme des traîtres, tout ce système ne perdra rien de son pouvoir de
dissuasion violente pendant la prochaine administration.
Finalement Obama ne fera que continuer
la politique étrangère de Bush en l’habillant d’un semblant de
changement, parce qu’il a derrière lui, Big Oil et Big Pentagone, et
que tous s’accordent pour continuer la "guerre contre le terrorisme",
une politique étrangère expansionniste, hégémoniste, capitaliste,
enrobée du clinquant démagogique colonialiste de "démocratie" et de
"liberté", et imposée par une force d’autant plus brutale que l’Empire
est sur le déclin.
Renforcement de la coopération US Israel contre le nucléaire iranien
L’attaque israélienne contre la centrale d’Osirak a l’origine du programme militaire irakien
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