Comment se preparer au re-etablissement de la
monnaie sunnah dans le monde Musulman, suite a l’effondrement
economique programmé et la prise de controle totale par les israeliens
des structures de decisions politiques, economiques et militaires de
l’occident
Par Sheykh Imran N. Hosein,
www.imranhosein.org
LA MONNAIE DANS LE
CORAN ET LA SOUNNA
Beaucoup
de Musulmans Sécularisés (NDT : Laïcisés) de l’époque moderne croient
fermement que la religion n’a rien à voir avec la vie politique et
économique. Il est peine perdue de s’attendre à ce que ceux-ci
expliquent, ou même comprennent l’incident suivant qui arriva durant la
vie du Prophète Muhammad (Sallalahou ‘alayhi wa Sallam) :
Abū Sa’īd al-Khudri a dit que Bilal a apporté des dattes «
Barni » au Prophète, et lorsqu’il lui demanda où il les avait eues, il
répondit : « J’avais des dattes de qualité inférieure, j’en ai donc
échangé deux « Sa’s »(Paniers) contre un (de celles-ci). » Le prophète
répondit : « Ah ! C’est l’essence même de la Riba, l’essence même de la
Riba ! Ne fais pas cela, mais quand tu souhaites en acheter, vends les
dattes dans une transaction séparée, puis achètes avec ce que tu en as
obtenu. »
(Bukhāri, Muslim).
apprenons du Hadith ci-dessus que le Prophète Muhammad (Sallalahou ‘alayhi wa Sallam) a interdit un échange
inégal de ‘dattes’ contre des ‘dattes’. Il a déclaré un tel échange
comme étant l’essence même de la Riba. Pourtant, il
existe des preuves que l’échange inégal de «chameaux» contre des
«chameaux» a été autorisé :
Yahya m’a raconté de Mālik de Nāf’i que Abdullah ibn Umar a
acheté (c.à.d. échangé) une chamelle de monture contre quatre chameaux
et lui a garanti d’entièrement les donner à l’acheteur à Ar-Rabadha.
(Muwatta, Imam Malik)
Une question se présente alors :
pourquoi y a-t-il eu interdiction sur un échange inégal de dattes alors
qu’il n’y en a pas eu sur l’échange de chameaux ?
La
réponse à cette question qui se trouve dans un Hadith
très important du Saint Prophète (Sallalahou ‘alayhi wa
Sallam) à propos de la Riba, explique ce qu’est la
monnaie en Islam :
Abī Sa’īd al‑Khudri a rapporté que le
Messager d’Allah a dit : « Or contre or, argent contre argent, blé
contre blé, orge contre orge, datte contre datte, et sel contre sel.
(Lorsqu’une transaction est) Une chose contre une même chose, le
paiement se fait sur place, alors si quelqu’un donne plus ou demande
davantage, l’accord s’est fait avec Riba, le receveur et
le donneur en étant similairement (tous deux) coupables. »
(Sahih,
Muslim).
Le Hadith ci-dessus du Prophète Muhammad (sallalahu
‘alayhi wa sallam) a clairement établi trois choses :
Premièrement, il a établi que la « monnaie » en Islam est
soit un métal précieux comme l’or et l’argent, soit d’autres produits de
base comme le blé, l’orge, les dattes et le sel qui sont des denrées de
consommation alimentaires usuelles, mais qui ont une longue durée de
vie (NDT: presque impérissables). Ainsi, quand il y avait une pénurie
d’or et d’argent à Madina (NDT : Médine), les produits
tels que les dattes, dont l’offre était abondante sur le marché, et qui
avaient une longue durée de conservation, étaient utilisés comme
monnaie. Nous pouvons donc maintenant répondre à la question ci-dessus.
L’échange
inégal de chameaux contre chameaux était permissible étant donné que
les animaux n’ont jamais été utilisés comme monnaie. Un échange inégal
de dattes contre dattes devait être interdit cependant, car celles-ci
étaient utilisées comme monnaie, et la permission pour un tel échange
ouvrirait la porte à un usurier qui prêterait sur intérêt[i].
Si
le principe d’utilisation de produits tels que les dattes devait être
utilisé comme monnaie dans l’ile Indonésienne de Java, par exemple, le
riz pourrait être alors utilisé si l’or et l’argent venaient à se
raréfier dans ce marché. Dans l’île de Cuba d’autre part, le sucre
pourrait être employé comme monnaie, etc.
Certains
savants de l’Islam prétendent que l’humanité est libre d’utiliser quoi
que ce soit comme monnaie, même des grains de sable. Il n’y aurait donc
aucune interdiction de donner une valeur à un papier imprimé. Notre
réponse est que les grains de sable ou les coquillages trouvés sur les
plages ne peuvent être qualifiés conformément au Hadith de monnaie en
Islam, étant donné qu’ils ne sont ni un métal précieux, ni un produit
alimentaire habituel.
Deuxièmement, lorsque
l’or, l’argent, le blé, l’orge, les dattes et le sel (riz, sucre, etc.)
étaient utilisés comme monnaie, la valeur de celle-ci était « à
l’intérieur » de cette monnaie et non « à l’extérieur ». Par conséquent,
le Hadith a établi que la « monnaie » en Islam possède une valeur
intrinsèque.
Troisièmement, la
monnaie a toujours été située dans la création d’Allah, en une
marchandise qui a été créée par Allah le Très-Haut, et dont la valeur
est assignée par Allah le Très Haut Lui-même. Il se déclara Lui-même
être Al-Razzaq, le Créateur de la richesse.
Nous pouvons maintenant décrire la monnaie établie dans la Sounna comme étant la suivante :
· Des métaux précieux ou d’autres produits de
base comme ceux décrits précédemment,
· Une monnaie avec une valeur intrinsèque
· Une monnaie qui se situe dans la création
d’Allah, ayant une valeur assignée par Allah Lui-même qui est le
Créateur de richesse.
Certains savants de l’Islam sont prompts à nous rappeler que
la Sounna est composée de deux parties. La première
étant celle qui nous vient du Saint Prophète mais qui est basée sur une
guidée Divine. La seconde partie est celle qui est basée sur sa propre
opinion. Le Prophète a lui-même conseillé ses compagnons en respect de
la seconde que « vous êtes les mieux informés de vos affaires mondaines »
; l’implication de ce conseil étant qu’il n’y a aucune obligation de
suivre cette Sounna.
Les savants continuent en soutenant que cette « monnaie »
fait partie de la deuxième catégorie. C’est pourquoi, soutiennent-ils,
qu’il est parfaitement légitime pour les Musulmans d’accepter le système
actuel de monnaie-papier non-échangeable que l’alliance
Judéo-chrétienne au pouvoir n’a qu’à simplement imprimer, y assigner une
valeur fictive, pour ainsi devenir la créatrice d’autant de richesse
qu’elle souhaite. Les membres de cette alliance peuvent alors utiliser
leurs devises pour acheter tout ce qu’ils désirent autour du monde.
Cependant, lorsque les Musulmans les suivent dans cette activité
blasphématoire de création de richesse à partir de rien, on se retrouve
dans la situation où même une tasse de café à Manhattan ne peut être
achetée avec une valise remplie de roupies Indonésiennes ou
Pakistanaises.
Ces savants de l’Islam n’ont jamais
déclaré Haram le système monétaire actuel de
monnaie-papier non échangeable, et il semble que cela ne changera
jamais. Ils ont évidemment tort dans leur jugement, et devront assumer
les conséquences de cette erreur atroce au Jour du Jugement. Ils ne
considèrent pas que l’argent sous forme de métaux précieux créé par
Allah le Très Haut et dont la valeur intrinsèque, qui leur est assignée
par Allah Lui-même, est fermement ancrée dans le Saint Coran.
Allah
le Très Haut a fait référence au Dinar dans ce verset
de la Sourate Al Imran :
ﭽ وَمِنْ أَهْلِ الْكِتَابِ مَنْ إِن تَأْمَنْهُ بِقِنطَارٍ
يُؤَدِّهِ إِلَيْكَ وَمِنْهُم مَّنْ إِن تَأْمَنْهُ بِدِينَارٍ لاَّ
يُؤَدِّهِ إِلَيْكَ إِلاَّ مَا دُمْتَ عَلَيْهِ قَآئِمًا ذَلِكَ
بِأَنَّهُمْ قَالُواْ لَيْسَ عَلَيْنَا فِي الأُمِّيِّينَ سَبِيلٌ
وَيَقُولُونَ عَلَى اللّهِ الْكَذِبَ وَهُمْ يَعْلَمُونَ
ﯢ ﭼ
« Et parmi les gens des Ecritures (c.à.d. la Torah), il y en a
qui, si tu (étais un Israélite qui) lui confies un qintar (un trésor
comme un monticule de pièces d’or), te le rend. Mais il y en a aussi
qui, si tu (étais un Gentil, un non Israélite) lui confies un (seul)
Dinar (une pièce d’or), ne te le rendra que si tu l’y contrains sans
relâche. Tout cela (ce double état de fait) parce qu’ils disent que le
livre (la loi religieuse) ne les oblige aucunement à être juste et
équitable dans leurs affaires avec les Gentils. Ils profèrent des
mensonges contre Dieu alors qu’ils savent (que c’est un mensonge). »
(Coran,
Al Imran 3 :75)
Il a fait aussi référence à un Dirham dans ce verset de la Sourate Yusuf :
ﭽُ وَشَرَوْه بِثَمَنٍ بَخْسٍ دَرَاهِمَ مَعْدُودَةٍ
وَكَانُواْ فِيهِ مِنَ الزَّاهِدِينَ ﮰ
ﭼ
(Coran,
Yusuf 12 :20)
Dans ces deux versets
du Coran, Allah le Très Haut fait référence à la « monnaie » comme étant
des pièces « d’or » et « d’argent ». Un Dinar était une
pièce d’or avec une valeur intrinsèque, et un Dirham
une pièce d’argent qui avait aussi une valeur intrinsèque. Les deux
valeurs sont fermement situées dans la création d’Allah, et toutes deux
en possèdent une qui leur a été assignée par Allah Lui-même, qui est le
Créateur de richesse.
Il y a d’autres versets du Coran qui
font référence à l’or et à l’argent comme richesse, et celle-ci pouvait
être utilisée comme monnaie sous forme de Dinars d’or et
de Dirhams d’argent :
ﭽ زُيِّنَ لِلنَّاسِ حُبُّ الشَّهَوَاتِ مِنَ النِّسَاء
وَالْبَنِينَ وَالْقَنَاطِيرِ الْمُقَنطَرَةِ مِنَ الذَّهَبِ وَالْفِضَّةِ
وَالْخَيْلِ الْمُسَوَّمَةِ وَالأَنْعَامِ وَالْحَرْثِ ذَلِكَ مَتَاعُ
الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَاللّهُ عِندَهُ حُسْنُ الْمَآبِ ﯛ ﭼ
« On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent :
femmes, enfants, trésors amassés d’or et d’argent (comme des monticules
de Dinar et de Dirhams), chevaux
marqués, bétail et champs; tout ceci est objet de jouissance pour la vie
présente, alors que c’est auprès d’Allah qu’il y a bon retour. »
(Coran,
Al Imran 3 :14)
ﭽ إِنَّ
الَّذِينَ كَفَرُواْ وَمَاتُواْ وَهُمْ كُفَّارٌ فَلَن يُقْبَلَ مِنْ
أَحَدِهِم مِّلْءُ الأرْضِ ذَهَبًا وَلَوِ افْتَدَى بِهِ أُوْلَـئِكَ
لَهُمْl عَذَابٌ أَلِيمٌ وَمَا لَهُم مِّن
نَّاصِرِينَ ﯺ ﭼ
« Ceux qui ne croient pas et qui
meurent mécréants, il ne sera jamais accepté d’aucun d’eux de se
racheter même si pour cela ils (donnaient) en rançon le
contenu, en or (donc une monnaie par laquelle ils
cherchent à rançonner leur foi), de la Terre. Ils auront un châtiment
douloureux, et ils n’auront point de secoureurs. »
(Coran,
Al Imran 3 :91)
ﭽ يَا
أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِنَّ كَثِيرًا مِّنَ الأَحْبَارِ
وَالرُّهْبَانِ لَيَأْكُلُونَ أَمْوَالَ النَّاسِ بِالْبَاطِلِ
وَيَصُدُّونَ عَن سَبِيلِ اللّهِ وَالَّذِينَ يَكْنِزُونَ الذَّهَبَ
وَالْفِضَّةَ وَلاَ يُنفِقُونَهَا فِي سَبِيلِ اللّهِ فَبَشِّرْهُم
بِعَذَابٍ أَلِيمٍ ﭼ
« Ô vous qui croyez !
Beaucoup de rabbins (Juifs) et de moines (Chrétiens) dévorent, les biens
des gens illégalement et [leur] obstruent le sentier d’Allah. A ceux
qui amassent l’or et l’argent et qui ne les dépensent
pas (ce serait évidemment dans le contexte évident de l’utilisation
de l’or et de l’argent comme monnaie) dans le sentier d’Allah, annonce
(o Muhammad) un châtiment douloureux […] »
(Coran,
Al Tauba 9 :34)
ﭽ وَلَوْلَا أَن يَكُونَ
النَّاسُ أُمَّةً وَاحِدَةً لَجَعَلْنَا لِمَن يَكْفُرُ بِالرَّحْمَنِ
لِبُيُوتِهِمْ سُقُفًا مِّن فَضَّةٍ وَمَعَارِجَ عَلَيْهَا يَظْهَرُونَ ﰇ وَلِبُيُوتِهِمْ أَبْوَابًا
وَسُرُرًا عَلَيْهَا يَتَّكِؤُونَ ﭖ وَزُخْرُفًا وَإِن كُلُّ
ذَلِكَ لَمَّا مَتَاعُ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَالْآخِرَةُ عِندَ رَبِّكَ
لِلْمُتَّقِينَ ﭥ ﭼ
« Si les hommes ne devaient pas (tous) constituer une seule
communauté (mécréante), Nous aurions certes pourvu les maisons de ceux
qui ne croient pas au Tout Miséricordieux, de toits d’argent
avec des escaliers (d’argent) pour y monter; (Nous aurions pourvu) leurs maisons
de portes et de divans (d’argent) où ils
s’accouderaient, ainsi que de Zukhruf (c.à.d. d’or).
Et tout cela ne serait que jouissance temporaire de la vie d’ici-bas,
alors que l’au-delà, auprès de ton Seigneur, est pour ceux qui
craignent. »
(Coran, Azzukhruf 43 :33-35)
ﭽ وَإِنْ
أَرَدتُّمُ اسْتِبْدَالَ زَوْجٍ مَّكَانَ زَوْجٍ وَآتَيْتُمْ إِحْدَاهُنَّ
قِنطَارًا فَلاَ تَأْخُذُواْ مِنْهُ شَيْئًا أَتَأْخُذُونَهُ بُهْتَاناً
وَإِثْماً مُّبِيناً ﭼ
« Si
vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à
l’une un Quintar (un trésor de pièces d’or
et d’argent), n’en reprenez rien. Quoi ! Le (lui) reprendriez-vous
par injustice et péché manifeste (envers elle)? »
(Coran,
Al Nisa 4 :20)
Le Coran continue en révélant la
nouvelle extraordinaire que l’or et l’argent maintiendront leur statut
d’objets de grande valeur, même dans l’au-delà. En d’autres termes, l’or et l’argent possèdent une réalité spirituelle en tant
qu’objets de valeur, en plus de celle qu’ils ont dans ce monde matériel :
ﭽ عَالِيَهُمْ ثِيَابُ سُندُسٍ
خُضْرٌ وَإِسْتَبْرَقٌ وَحُلُّوا أَسَاوِرَ مِن فِضَّةٍ وَسَقَاهُمْ
رَبُّهُمْ شَرَابًا طَهُورًا ﭼ
« Ils porteront des vêtements verts de satin et de brocart (d’or). Et ils seront parés de bracelets d’argent.
Et leur Seigneur les abreuvera d’une boisson très pure. » [Ce verset, aussi bien que les
suivants, révèle que l’or et l’argent resteront précieux et garderont
leur valeur même dans l’au-delà.]
(Coran,
Al Insan 76 :21)
ﭽ يُطَافُ عَلَيْهِم بِصِحَافٍ
مِّن ذَهَبٍ وَأَكْوَابٍ وَفِيهَا مَا تَشْتَهِيهِ الْأَنفُسُ وَتَلَذُّ
الْأَعْيُنُ وَأَنتُمْ فِيهَا خَالِدُونَ
ﭼ
« On fera circuler
parmi eux des plats d’or et des coupes; et il y aura là
[pour eux] tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux; et
vous y demeurerez éternellement. »
(Coran, Azzukhruf 43 :71)
ﭽ فَلَوْلَا أُلْقِيَ عَلَيْهِ
أَسْوِرَةٌ مِّن ذَهَبٍ أَوْ جَاء مَعَهُ الْمَلَائِكَةُ مُقْتَرِنِينَ ﭼ
« Pourquoi ne lui a-t-on pas lancé des bracelets d’or
? Pourquoi les Anges ne l’ont-ils pas accompagné ? » [Donc ils considèrent l’or comme
étant précieux et pouvant être lancé d’en haut.]
(Coran,
Azzukhruf 43 :53)
ﭽ جَنَّاتُ عَدْنٍ
يَدْخُلُونَهَا يُحَلَّوْنَ فِيهَا مِنْ أَسَاوِرَ مِن ذَهَبٍ وَلُؤْلُؤًا
وَلِبَاسُهُمْ فِيهَا حَرِيرٌ ﭼ
« Les
jardins d’Eden où ils entreront, parés de bracelets en or
ainsi que de perles; et là, leurs vêtements sont de soie. »
(Coran,
Al Fatir 35 :33)
ﭽ إِنَّ اللَّهَ يُدْخِلُ
الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ جَنَّاتٍ تَجْرِي مِن
تَحْتِهَا الْأَنْهَارُ يُحَلَّوْنَ فِيهَا مِنْ أَسَاوِرَ مِن ذَهَبٍ
وَلُؤْلُؤًا وَلِبَاسُهُمْ فِيهَا حَرِيرٌ
ﭼ
« Certes Allah
introduit ceux qui croient et font de bonnes œuvres aux Jardins sous
lesquels coulent les ruisseaux. Là, ils seront parés de bracelets d’or, et aussi de perles; et leurs vêtements y seront de
soie. »
(Coran,
Al Hajj 22 :23)
ﭽ أُوْلَئِكَ
لَهُمْ جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِي مِن تَحْتِهِمُ الْأَنْهَارُ يُحَلَّوْنَ
فِيهَا مِنْ أَسَاوِرَ مِن ذَهَبٍ وَيَلْبَسُونَ ثِيَابًا خُضْرًا مِّن
سُندُسٍ وَإِسْتَبْرَقٍ مُّتَّكِئِينَ فِيهَا عَلَى الْأَرَائِكِ نِعْمَ
الثَّوَابُ وَحَسُنَتْ مُرْتَفَقًا ﭼ
(Coran, Al Kahf 18 :31)
ﭽ أَوْ يَكُونَ لَكَ بَيْتٌ
مِّن زُخْرُفٍ أَوْ تَرْقَى فِي السَّمَاء وَلَن نُّؤْمِنَ لِرُقِيِّكَ
حَتَّى تُنَزِّلَ عَلَيْنَا كِتَابًا نَّقْرَؤُهُ قُلْ سُبْحَانَ رَبِّي
هَلْ كُنتُ إَلاَّ بَشَرًا رَّسُولاً ﭼ
« […] ou que tu aies une maison [garnie] d’or;
ou que tu sois monté au ciel. Encore ne croirons-nous pas à ta montée
aux ciels, jusqu’à ce que tu fasses descendre sur nous un Livre que nous
puissions lire". Dis-[leur] : "Gloire à mon Seigneur ! Ne suis-je pas
qu’un être humain-Messager ? " [Ainsi, ils considèrent l’or comme étant quelque chose de
précieux et de grande valeur.]
nnvc(Coran,
Al Isra 17 :93)
En effet, le Dinar d’or
est appelé à jouer un rôle très important au Jour du Jugement lui-même.
Dans un hadith très long, le poids de la bonté dans un cœur, lorsqu’on
le compare à un Dinar, sera la mesure par laquelle les
gens seront mis hors du feu de l’enfer. Ci-dessous le long passage
relatif du Hadith:
Abū Sa’īd al-Khudri a rapporté :
Lorsque le Jour de la Résurrection arrivera, un Mu’adhdin proclamera :
»Laissez chaque peuple suivre ce qu’ils vénéraient …»
Puis
leurs corps seront interdits à l’enfer ; et ils feront sortir un grand
nombre de gens qui furent brûlés par le feu jusqu’à la moitié des
jambes, ou jusqu’aux genoux et diront alors: « O notre Seigneur ! Nous
n’avons laissé (dans Jahannam) personne que Tu n’aies ordonné de sortir.
» Il dira : « Retournez et faites sortir quiconque a dans le cœur le
poids d’un Dinar de foi. » Ils les feront sortir et
diront : « O notre Seigneur ! Nous n’avons laissé (dans Jahannam)
personne que Tu n’aies ordonné de sortir. »Ensuite il dira : Il dira : «
Retournez et faites sortir quiconque a dans le cœur le poids d’un demi Dinar de foi. » Ils feront sortir
un grand nombre de gens et diront : « O notre Seigneur ! Nous n’avons
laissé (dans Jahannam) personne que Tu n’aies ordonné de sortir. » Puis
il dira : « Retournez et faites sortir quiconque a dans le cœur le poids
d’un atome de foi». Ils sortiront un grand nombre de gens, puis diront «
O notre Seigneur, nous n’avons laissé personne (en Enfer) qui ait du
bon en lui […] »
(Sahih, Muslim)
Les
versets du Coran ainsi que le Hadith ci-dessus
démontrent que l’or et l’argent ont été créés par Allah le Très Haut qui
les a dotés d’une grande valeur, et que cette même valeur survivrait au
monde terrestre pour demeurer dans le prochain. Les versets démontrent
également qu’Allah le Très Haut, dans Sa Sagesse, a créé l’or et
l’argent pour qu’ils soient utilisés, parmi d’autres moyens, comme
monnaie d’échange. Quiconque est assez aveugle pour mettre
au défi ce fait clairement établi devra se préparer à défendre son point
de vue le Jour du Jugement.
L’argent doté d’une valeur intrinsèque a
aujourd’hui disparu du système monétaire mondialement utilisé. La
totalité du monde Musulman est également coupable d’avoir abandonné la «
monnaie » qui est fermement ancrée dans le Coran Lui-même et qui a une
valeur même dans l’au-delà. Les Musulmans ont déjà payé un horrible
tribut pour avoir abandonné cette « monnaie sacrée » en la remplaçant
par un moyen d’échange hautement frauduleux sous forme de « monnaie
laïque ».
Notre intention dans cet ouvrage est
d’expliquer, brièvement bien sûr, le comment et le pourquoi de la
disparition de la monnaie de la Sounna. Nous demandons à
ceux qui auront lu, compris et qui seront d’accord avec les arguments
présentés dans cette brochure, de réagir selon le commandement suivant
du Prophète Muhammad (sallalahou ‘alayhi wa sallam) :
Abū
Sa’īd al-Khudri a dit : j’ai entendu le Messager d’Allah dire : «
Quiconque constate un (quelconque) fait blâmable doit intervenir pour le
corriger par la main, s’il n’est pas capable qu’il le fasse par la
langue, s’il n’en est pas capable qu’il le désapprouve en son for
intérieur, et c’est là le degré le plus faible de la foi »
(Sahih,
Muslim)
[i] Le Coran a fait la ferme distinction entre le «
commerce » et le « prêt d’argent ». Dans chaque transaction commerciale,
il doit y avoir un élément de risque par lequel l’opération génèrera un
profit ou une perte. Allah le Très Haut peut alors intervenir dans le
but de « prendre » à l’un pour «donner » à l’autre. De cette manière, Il
(soubhanahou wa ta’ala) garantirait la circulation de
la richesse au sein de l’économie. Les riches ne resteraient donc pas
indéfiniment riches, et les pauvres ne resteraient pas éternellement
emprisonnés dans la pauvreté.
Lorsque
l’argent est prêté sur intérêt, toutefois, le prêteur se protège au
plus haut point contre toute perte. Par conséquent, l’argent ne circule
plus au sein d’une économie ou est employée l’usure. Les riches restent
toujours riches et les pauvres restent indéfiniment pauvres et
vulnérables à l’exploitation. Les femmes Musulmanes pauvres et
misérables des villages Indonésiens, par exemple, doivent travailler
comme domestiques pour les tribus dirigeantes à
Singapour bien que leurs employeurs soient hostiles à l’Islam. Et en
plus d’avoir à cuisiner et à servir du porc, elles doivent aussi
travailler 24 heures sur 24 sans un seul jour de repos, tout cela pour
un salaire de misère.