Anne Sinclair la nouvelle Hillary Clinton !
En voulant par tous les moyens sauver les apparences, elle est restée digne, malgré tout. Je revois cette belle phrase : « nous nous aimons comme au premier jour », postée sur son blog le 19 octobre dernier, et retiré le 20. Mignon, non ? Quand on trompe son partenaire, on ne l’aime pas vraiment… En fait, derrière les débordements d’un DSK, aussi percutant qu’un ailier volant à la Johnny Rep de la belle époque stéphanoise, naît, finalement, une femme d’honneur. Une femme trompée, mais pas courroucée s’il en est.
Nous avons trouvé notre Hillary Clinton à nous, qui ne sera jamais une femme de pouvoir, plutôt, la femme de Dominique Strauss-Kahn, président de la République française en 2012, si l’actuel locataire de l’Elysée le veut bien, à moins que Ségolène Royal, je le souhaite d’ailleurs, n’enfonce les portes.
Heureusement que la cocue et fière, Anne Sinclair, a reçu des soutiens de poids : toute la classe politique française qui sait pourtant très bien qu’il n’est pas permis à un dirigeant d’entreprise, pis, d’une organisation internationale, d’entretenir des relations sexuelles avec ses collaborateurs ou collaboratrices. DSK n’a probablement pas lu le code de bonne conduite en rapport avec sa future ex-fonction. N’allons pas vite en besogne. Néanmoins, à sa place, avec ce scandale, j’aurai démissionné.
Anne Sinclair est-elle Hillary Clinton qui rêvait d’entrer à la Maison-Blanche en profitant, si j’ose dire, de cette situation de femme courage et digne ? Hélas, Barack Obama est passé par là. Le cas de la très affriolante journaliste est moins sûr. Je parie que la frenchie, si d’aventure, notre ami qui voit s’obscurcir son aura internationale voire nationale chaque jour davantage perd son poste, elle demandera le divorce.
Malgré les médias français qui semblent minimiser les dégâts collatéraux à venir sur les effets néfastes sur l’Hexagone du geste d’un irresponsable qui le salit, j’ai peur que l’affaire ne se corse…
J’ai rencontré des Sarcellois qui aimaient bien leur mairesse qu’ils ne voyaient jamais, Anne Sinclair, regrettant même, finalement, celle qui faillit être élue avec une histoire de steak haché, Sylvie Noachovitch. Passons.
Anne Sinclair aura voulu bien rester digne, mais, on imagine bien ses sempiternels soliloques, chez elle, à Washington, lorsque le beau mâle, sans vilain jeu de mot, quitte la maison pour un petit déplacement en Europe.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46082