Rien ne va plus pour le CRIF
Le CRIF, c’est l’AIPAC français
L’angoisse règne dans les rangs du CRIF : son fonds de commerce,
l’antisémitisme, serait en voie de disparition et cela serait si
évident que des chercheurs commenceraient à en faire mention.
l’antisémitisme », Meïr Waintrater, s’en prenait avec une violence
inouïe au sociologue Laurent Mucchielli coupable d’avoir publié une
étude sur « L’antisémitisme en France aujourd’hui ». S’appuyant sur les
rapports de la Commission nationale consultative des droits de l’homme,
Mucchielli avait fait l’erreur de déclarer que « la grande majorité des
Français ne sont pas antisémites », qu’il « n’y a pas d’augmentation
tendancielle de l’antisémitisme en France, c’est le contraire qui est
vrai ». Il avait même poussé le vice jusqu’à écrire qu’« il y a
maintenant dix ans que les politologues ont montré que des opinions
antisémites existent encore mais elles ne cessent de diminuer depuis la
Seconde Guerre mondiale, la tendance n’est donc pas au retour mais au
contraire à la disparition de l’antisémitisme » et que « l’hypothèse
d’une « nouvelle judéophobie » qui permettrait un retour de
l’antisémitisme sous couvert de critique de la politique israélienne,
et qui traduirait un déplacement de l’antisémitisme de l’extrême droite
vers l’extrême gauche, est invalidée également par les travaux
scientifiques. »
l’appareil d’État face à l’antisémitisme était un mythe car « au cours
des dernières années, la France s’est dotée d’un arsenal juridique sans
précédent pour sanctionner les actes ou les propos racistes ou
antisémites (loi du 3 février 2003 et du 9 mars 2004). Sait-on que
l’insulte « sale Juif » est aujourd’hui passible de 6 mois de prison et
de 22.500 euros d’amende ? »
Incapable d’apporter des
arguments contraires Meïr Waintrater, se contentait de développer la
thèse confondant l’antisionisme et l’antisémitisme et terminait son
papier par ce qui pouvait être compris comme une menace visant
l’universitaire : « à vouloir trop démontrer, M. Mucchielli s’est
aventuré sur un terrain dangereux. »
Mais le pire était à
venir avec le rapport annuel sur « La lutte contre le racisme,
l’antisémitisme et la xénophobie », remis au Premier ministre le 1er
avril 2009 par la Commission nationale consultative des droits de
l’homme (CNCDH). Il contient en effet un sondage exclusif dont on
entendra sans doute bien peu parler. Il ressort de celui-ci que
seulement 5 % des Français se considèrent comme racistes et que
seulement 2 % estiment que notre pays connaît un problème
d’antisémitisme (en comparaison 6 % d’entre eux estiment qu’un racisme
anti-Français – comprendre sans doute anti-Blancs – est à l’œuvre dans
notre société) !
Marc Knobel, qui commente ce sondage en est
découragé et ne peut s’empêcher d’écrire : « lourde tâche que de
réveiller les consciences. » De les réveiller ? Le terme n’est pas
exact… De les formater serait une formulation plus appropriée.
Quoiqu’il
en soit, nous avons avec ces deux études la preuve que tout
l’argumentaire du CRIF sur l’antisémitisme française repose sur du
vent. A nous de savoir exploiter cela.
Par ailleurs, et il
faudrait là aussi que les nôtres sachent l’exploiter, le sondage
précité relève que les Français sont angoissés par trois choses le
chômage (24,58 %), la crise économique (22,52 %), la pauvreté (16,49
%). En comparaison, l’hypothétique montée de l’islam radical ne
préoccupe que 2,8 % de nos concitoyens…