Alors que le secrétaire général de l’OTAN affirme vouloir élargir la présence de l’organisation en Irak, des informations font état d’une réactivation du rôle de la France et de la Grande-Bretagne sur la frontière syro-irakienne, et ce, au grand bénéfice des terroristes de Daech. À al-Tanf outre les officiers US, les forces spéciales françaises et britanniques travaillent à la formation des terroristes avant de les envoyer en Irak.
Cité par RT le 16 février, le porte-parole de l’armée de l’air russe en Syrie a annoncé la destruction d’une base appartenant à des éléments du groupe terroriste Daech dans la province de Homs.
À la suite des opérations de reconnaissance et de recherche, les forces de l’armée syrienne appuyées par des drones russes ont pu éliminer quatre terroristes à bord de deux véhicules équipés de mitrailleuses lourdes, a-t-il précisé.
Au cours de l’opération, les forces syriennes ont découvert des quantités d’armes et de munitions – y compris des armes occidentales et de l’OTAN – environ 40 kilogrammes d’explosifs, des médicaments et de la nourriture appartenant aux terroristes de Daech, a-t-il poursuivi en ajoutant que les terroristes étaient probablement chargés de surveiller un dépôt d’armes.
Depuis le début de l’année, les terroristes ont considérablement augmenté leurs activités dans la région désertique, la raison en est probablement la possibilité de chercher refuge dans la zone d’al-Tanf, contrôlée par la coalition internationale dirigée par les États-Unis, a-t-il indiqué.
Situé dans les zones désertiques du gouvernorat de Homs à l’ouest de la Syrie et long de la frontière entre l’Irak et la Jordanie, al-Tanf est occupé par les troupes américaines qui entraînent les terroristes de Daech pour mener des attentats terroristes à travers la Syrie.
Par ailleurs, le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham a libéré Bilal Abdul Kareem six mois après son arrestation à Idlib et son transfert dans un lieu inconnu. Considéré comme ressortissant américain, Kareem a purgé le tiers de sa peine de prison et a été libéré sous caution en attendant son procès par le tribunal militaire du groupe terroriste.
Bilal Abdul Kareem se ferait passer pour journaliste, or en réalité il est soupçonné d’avoir des liens avec des groupes terroristes opérant dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué la chaîne d’actualité Rudaw. Travaillant comme reporter pour la chaîne américaine CNN, il est entré en Syrie depuis la Libye en 2012. Ses entretiens avec des groupes et éléments terroristes ont montré qu’il entretenait de bonnes relations avec eux.
(Note de la Rédaction de LVO : Le fait qu’un journaliste entretienne de bonnes relations avec un ou plusieurs groupes impliqués dans des conflits armés est parfaitement compréhensible et légitime et préférable dans le sens ou cela est une nécessité sans laquelle le travail de reporter de guerre serait impossible. Tout journaliste a tout intérêt à faire bonne impression auprès de ceux qu’il doit interviewer, si non rien ne serait possible. Les accusations faites à l’encontre de ces journalistes de guerre sont bien souvent encouragées par une volonté politique criminelle de censure de l’information.
Il est à rappeler que les journalistes ont toujours payés un lourd tribu dans ces conflits qu’ils doivent comprendre et documenter de manière objective, et que de nombreux reporters et caméramans ont perdu la vie au cours des guerres à travers le monde. Si leurs contributions à la paix ont toujours été négligées, c’est surement parce que certains responsables et décideurs ont leurs raisons personnelles de les maintenir dans le silence et l’oublie et que personne ne dénonce cette ingratitude qui ne sera jamais dévoilée par les journalistes jaloux restés assis sur leur fauteuil à plagier leur travail en toute sécurité.
C’est pourquoi, les journalistes de guerre continuent à être soupçonnés aussi facilement jusqu’à nos jours et cela est inacceptable.
Au lieu de chercher à les discréditer en les accusant sur de simples soupçons, comme cela est arrivé en Afghanistan par exemple avant de les voir être décapités devant leur propre caméra, il serait temps que l’on regarde la réalité en face à travers les objectifs de ces caméras de ces héros de l’information et que l’on reconnaisse le noble travail de ces martyres vivants qui ont permis l’éclatement de la vérité sans laquelle ni justice ni politique honnête ne pourrait être menée correctement.)
Les nouvelles interviennent alors que de l’autre côté de la frontière dans la province irakienne de Ninive, Ahmad al-Hadid, membre du conseil tribal, appelle le gouvernement irakien à faire face à la présence de toutes les forces de l’OTAN à travers le pays.
Cité par Al-Maloumah, Ahmad al-Hadidi a affirmé que les nouvelles faisaient état d’une augmentation du nombre des forces de l’OTAN déployées sur le sol irakien. Il a souligné que le gouvernement irakien était tenu de mettre en œuvre la résolution parlementaire stipulant le retrait des troupes étrangères pour éliminer, selon lui, le danger qui menace la souveraineté de l’Irak.
Le responsable a noté que le peuple irakien était en mesure de maintenir sa souveraineté contre toute menace sécuritaire ; que ce soit une menace de la part de Daech ou d’autres groupes.
Les sources d’information ont rapporté hier que les ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN prévoyaient d’étendre leur mission militaire en Irak après l’affaiblissement du coronavirus. Sur la base de cette décision, l’OTAN augmentera le nombre de ses militaires en Irak à 4 000 ou 5 000 contre 500 qui y opèrent actuellement.
Source : Press TV