Leila Mazboudi
05/08/2009
Israël est sur le qui vive. Depuis l’explosion de l’entrepôt d’armement dans le village du Liban sud Kherbet Selem, les patrouilles militaires israéliennes dans sa région nord située aux confins avec le Liban ne se sont pas apaisées, ni les violations de l’espace aérien libanais.
Pour les Israéliens, c’est la preuve irréfutable que le Hezbollah ne cesse de stocker des armes au sud du Litani. De plus, les spéculations sur la quantité et la qualité de cet armement vont bon train.
Selon l’ex-ministre de la guerre israélienne, Shaoul Mofaz il aurait triplé en trois ans, depuis la guerre de juillet 2006.
Alors que le Times londonien l’estime à 40 milles missiles stockés à proximité de la frontière, et prétend que les combattants du Hezbollah s’entrainent pour lancer des missiles sol-sol au cœur de Tel Aviv. Vu que le secrétaire général du Hezbollah a annoncé l’adoption d’une nouvelle équation militaire: la Banlieue contre Tel Aviv, à la place de l’ancienne, Beyrouth contre Tel Aviv.
Mais, selon le Haaretz, les autorités sionistes appréhendent le plus que des systèmes de missiles antiaériens ne figurent dans ce répertoire.
Non seulement ils risquent d’entraver la liberté d’action des forces aériennes militaires israéliennes mais ils permettraient surtout d’ébranler la supériorité militaire aérienne israélienne, principale atout de force de l’entité sioniste dans la région, et la rendrait donc très vulnérable face au développement de la force balistique de ses principaux ennemis, dont entre autre l’Iran et la Syrie.
Sachant que les systèmes anti missiles Hetz développés avec la contribution des États-Unis ne sont pas encore à la
hauteur des défis. Pour y pallier, l’armée de l’air est soumise constamment à des exercices de toutes sortes, prenant en considération des survols sur de longue distance, avec des approvisionnements par air. Dernièrement, elle a annoncé vouloir se munir d’une centaine de bombes intelligentes, téléguidées par Laser, pour perfectionner ses lancements de tirs.
En parallèle, les autorités sionistes s’attendent à tout moment à ce que le Hezbollah réalise des opérations contre des cibles israéliennes à l’extérieur, pour venger l’assassinat de son dirigeant militaire Imad Moughniyé, tué à Damas par le Mossad.
Elles craignent notamment pour leurs positions dans la montagne Ross qui surplombe le village de Ghajar libanais occupé par Israël ou même pour leurs navires de guerres qui longent le littoral libanais.
Ses délégations diplomatiques de par le monde sont en état de mobilisation générale. Surtout après que les autorités azerbaïdjanaises ont fait état de l’avortement d’une tentative de faire exploser l’ambassade israélienne dans ce pays.
Sachant que les systèmes anti missiles Hetz développés avec la contribution des États-Unis ne sont pas encore à la
hauteur des défis. Pour y pallier, l’armée de l’air est soumise constamment à des exercices de toutes sortes, prenant en considération des survols sur de longue distance, avec des approvisionnements par air. Dernièrement, elle a annoncé vouloir se munir d’une centaine de bombes intelligentes, téléguidées par Laser, pour perfectionner ses lancements de tirs.
En parallèle, les autorités sionistes s’attendent à tout moment à ce que le Hezbollah réalise des opérations contre des cibles israéliennes à l’extérieur, pour venger l’assassinat de son dirigeant militaire Imad Moughniyé, tué à Damas par le Mossad.
Elles craignent notamment pour leurs positions dans la montagne Ross qui surplombe le village de Ghajar libanais occupé par Israël ou même pour leurs navires de guerres qui longent le littoral libanais.
Ses délégations diplomatiques de par le monde sont en état de mobilisation générale. Surtout après que les autorités azerbaïdjanaises ont fait état de l’avortement d’une tentative de faire exploser l’ambassade israélienne dans ce pays.
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