Des Généraux
Israéliens Annoncent Leurs Prochains Crimes De Guerre – A 60 Ans, Israël
S’offre Un ‘Lifting’ Pour Améliorer Son ‘Image De Marque’
Des généraux israéliens annoncent et justifient
leurs prochains crimes de guerre contre le Liban. Israel mal en point
dans l’opinion publique internationale s’offre un "lifting" en guise de
propagande.
Bien loin d’avoir tiré les leçons des
conflits passés, les militaires du pays semblent vouloir encore plus avoir
recours à la guerre.
Pour
Israël, la période post guerre du Liban en 2006, était remplie de questions.
Quelles fautes avaient été commises, et qui étaient les responsables ? Que
pouvait-on faire pour restaurer la "dissuasion" de l’armée
israélienne après ce qui était largement perçu comme une défaite ?En général,
quelles leçons pouvaient être tirées de la confrontation avec le Hezbollah pour
que la prochaine fois il n’y ait pas d’échec ?
Malheureusement,
il semble qu’on ait complètement tiré les mauvaises conclusions au moins au
sein de la hiérarchie militaire et dans les boîtes à penser qui façonnent la
politique. Le quotidien israélien Yedihot Aharonot a publié des commentaires
faits par un général israélien Gadi Eisenkot, à la tête du commandement Nord.
Eisenkot a saisi l’opportunité pour partager les principes sur lesquels
s’appuient les plans d’une future guerre.
Le
général a promis l’utilisation d’une "force disproportionnée"
pour détruire des villages entiers identifiés comme sources de tirs de
roquettes du Hezbollah, le raisonnement tenu étant qu’ils ne sont pas "
des villages de civils" mais plutôt des "bases
militaires" – le type de raisonnement qui peut vous conduire devant un
tribunal pour crimes de guerre.
Eisenkot
a mis l’accent sur la façon dont Israël avait rasé le quartier de Dahiya à
Beyrouth en 2006 et a confirmé que ce serait le sort réservé à "chaque
village à partir duquel on tire sur Israël". Au cas ou des doute
subsisteraient, il a ajouté " cela n’est pas une recommandation, c’est
un plan. Et il a été approuvé".
sera effrayant pour les Libanais qui la dernière fois ont subi des
attaques indiscriminées, la destruction ciblée des infrastructures
civiles, le Sud ayant été littéralement tapissé de bombes à
fragmentation. Mais ce que le Haaretz a nommé la "Doctrine Dahiya",
a été accueillie avec enthousiasme par certains tels le journaliste
expérimenté de la TV israélienne et de la presse écrite Yaron London.
London semble trés satisfait de la détermination d’Eisenkot à "détruire le Liban" sans tenir compte des "protestations du Monde ". London, tout en attendant ave cimpatience de voir Israël " pulvériser" quelques 160 "villages Shi’ites" a explicité les implications du raisonnement d’Eisenot.
"Concrétement, les Palestiniens à Gaza sont tous Khaled Marshaal, et
les Libanais sont tous Nasrallah, et les Iraniens sont tous
Ahmadinejad." Ce que veut dire "concrètement" n’a pas besoin d’être répété.
L’article du Haaretz décrit également comment des conclusions
identiques ont été tirées dans des rapports d’institutions académiques
militaires. L’un de ces documents publié par l’Institute of National
Security Studies (INSS) à l’Université de Tel Aviv, et intitulé sans
ambiguîté " Disproportionate Force"détaille les leçons tirées par leur auteur ( le colonel de réserve Gabriel Siboni) de la guerre de 2006.
"Lors
qu’éclaterons les hostilités, l’armée israélienne aura besoin d’agir
immédiatement, de manière décisive, et avec une force disproportionnée
aux actions de l’ennemi et à la menace qu’elles posent. Une telle
réponse vise à infliger des dommages et une punition telle que cela
nécessitera un processus long et coûteux de reconstruction".
Siboni presse l’armée israélienne de frapper de manière disproportionnées sur "les points faibles de l’ennemi" et seulement après de pourchasser les lanceurs de missiles.Dévaster les "intérêts économiques" les "centres de pouvoir civils" et les " infrastructures d’état" "créera un souvenir durable chez les décideurs syriens et libanais" et ainsi augmentera " la dissuasion israélienne" et liera les ressources de "l’ennemi" à la reconstruction.
Une autre publication d’INSS par un ancien dirigeant du Conseil de la
Sécurité Nationale, presse Israël de garantir que la prochaine fois
l’armée libanaise et les "infrastructures " civiless seront détruites. Ou comme l’auteur le dit imperturbablement : " les gens n’iront pas à la plage à Beyrouth tandis que les habitants de Haifa sont dans les abris".
Cette détermination à créer " un souvenir durable"
dans les esprits des Syriens et des Libanais rappelle des déclarations
d’intention israéliennes précédentes. En 2003, le chef d’éta major de
l’armée israélienne,le lieutenant général Moshe Ya’alon, a dit que la
guerre menée dans les territoires occupés serait " gravée profondemment dans la mémoire des Palestiniens afin qu’ils comprennent qu’il sont un peuple de vaincus."
En fait, en 2006 dés personnes tel le Dc Reuven Erlich, dirigeant du
Centre d’Etudes Spéciales d’Information sur le Terrorisme et le
Renseignement, à Tel Aviv, a aussi recommandé de " graver" dans la "conscience libanaise" le "prix exorbitant à payer pour nous avoir provoquer et nous harasser".
Utiliser la force brutale pour "graver"
certaines vérités dans la conscience d’une multitude d’Arabes est un
héritage de la pensée israélienne et sioniste qui remonte jusqu’à la
théorie de Jabotinsky d’un "mur de fer". Dans les années 1920, il écrivait candidement que "tout
peuple indigène resistera à des colons étrangers tant qu’ils auront
l’expoir de se débarrasser du danger d’une colonisation étrangère" . Le besoin alors était de créer un "mur de fer" pour obliger les Palestiniens à renoncer à "tout espoir".
Tandis que la logique brutale de la colonisation a été un principe
guidant les stratéges militaires israéliens pendant des décennies, elle
a été complètée par un cliché "anthropologique" raciste que les "Arabes ne comprennent que la force".C’est
interessant de noter que de telles préjugés sont commun maintenant dans
le discours militaire US, alors que le Pentagone occupe actuellement un
pays du Moyen Orient et doit faire face à la résistance.
il semble donc qu’Israël tire les
mauvaises leçons du conflit de 2006. Mauvaises bien sûr du point de vue
moral ( bien que cela semble considéré que du point de vue de la
réaction négative de la communauté internationale). La conclusion
pourrait aussi être vue comme mauvaise dans la perspective de la
réponse qu’elle pourrait engendrer. Fondamentalement, ces engagements à
dévaster de manière disproportionnée montre que la direction de l’armée
israélienne souffre d’une politique de vision en tunnel, épousant
l’idée qu’Israël sera accepté au Moyen Orient par la force des armes.
Ben White 07/10/08 – www.guardian.co.uk
Traduction Myriam Abraham
Israël s’offre un lifting pour améliorer son image de marque
Israël fait appel aux services de consultants britanniques en image
publique pour s’offrir un "lifting" pour son 60 ème Anniversaire. La
société Acanchi, qui a construit sa réputation en changeant l’image de
marque du Liban et de Bahrain, a signé un contrat pour changer celle
d’Israël, qui souffre d’une image des plus déplorables, ce qui se
justifie à cause des crimes commis par l’armée israélienne. Le
directeur du département " marque" d’Acanchi, Ido Aharoni a lui-même
reconnu que "même
ceux qui reconnaissent qu’Israël est dans son droit ne sont pas attiré
parce qu’ils percevoivent le pays comme un fournisseur de mauvaises
nouvelles. La conclusion c’est que pour Israel c’est plus important
d’être attirant que d’être dans son droit".
Acanchi va donc s’employer à rectifier dans des buts exclusifs de
propagande et afin de dissimuler les crimes d’Israël, bien qu’Aharoni
s’en défende totalement, la perception négative de ce pays, face à une
opinion publique qui ne se laisse plus berner par les écrans de fumée
sionistes tel le kiboutz, le petit pays encerclé de toutes parts par
des ennemis arabes etc… trés efficaces dans les années 60 -70.
L’année dernière Israël a ouvert une
page sur MySpace et cette année pour son 60 ème anniversaire la
Cinquième Avenue à New York a été "décorée" de panneaux offrant 60
visages d’Israël. N’y figuraient pas bien sûr les visages haineux,
cruels des SS (soldats sionistes) opérant dans les territoires occupés
palestiniens, ni ceux des sionistes racistes qui s’en prennent aux
arabes israéliens, comme ceux qui récemment ont organisé un pogrom dans
la ville d’Acre, ni ceux des colons religieux fanatiques qui crient
"mort aux arabes".
Pourquoi ne pas aller directement sur
le site d’Acanchi et leur dire ce que vous pensez de l’opération
nauséabonde de propangande qu’ils s’apprêtent à réaliser.
Fausser l’image d’un pays pour couvrir des crimes de guerre c’est être complice.
Url du site
Le secrétaire général de l’OTAN justifie le programme nucléaire militaire d’Israël