Cette base militaire que les Etats-Unis disent vouloir implanter dans le triangle frontalier irako-syro-Turquie et qu’une grande partie des analystes estiment être une remise en avant de la carte » kurde » par un clan Biden qui refuse de se rendre à l’évidence et qui croit encore possible, Daech bis, Moyen Orient élargi … et autres sornettes du genre, n’est à vrai dire qu’une manœuvre de diversion.
Pour avoir servi longtemps Léon Panetta , Robert Gates … et autres gradés et chefs du Pentagone démocrate, LIyod Austin sait parfaitement qu’une multiplication de bases US à Hassaké, ou à Deir ez-Zor, soit cet est-syrien particulièrement anti américain, cela revient à risquer la peau des forces américaines, même si ces dernières ont en ce moment plutôt pour mission de retirer Daech du néant, d’en injecter de part et d’autres des frontières syro-irakienne en attendant qu’un miracle se produise et que la dynamique anti-américaine qui anime toute la région se brise par exemple via un « compromis nucléaire avec l’Iran ».
Pas plus tard que ce vendredi 19 février, huit éléments des FDS ont été tués à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie. Evidemment les tribus de Deir ez- Zor et de Hassaké qui vont de manif en manif, de clash en clash contre les USA et qui comptent à leur actif quelques unes de ses tonitruantes attaques anti-US à Saddadeh ou à al-Omar ou à Connico ne restent pas les bras croisés à regarder les GI’s débarquer de l’Irak et implanter leurs garnison là où ils veulent, alors même que les FDS détourent le pétrole et les céréales syriens sur fond de Loi César. Cela fait des mois que l’armée tribale a été crée sur la rive est de l’Euphrate pour faire de cette rive est un enfer anti-américain.
Si le Pentagone a décidé de créer une base non loin des frontières turques, base que Selon Hürriyet , le journal pro ‘Sultan » dit être destinés à « amplifier le péril kurde » sous le nez de la Turquie dans la pure tradition obamiste alors même que la Turquie affûtent les armes pour s’emparer de Sinjar au nord de l’Irak et ce en pure complicité avec ce même PKK et les kurdes d’Irak, c’est qu’il y a un enjeu bien majeur qui se joue dans ce triangle Syrie-Turquie-Irak, le quel enjeu va au-delà de la « carte kurde » qui ne ratisse plus vraiment large et cela depuis que la Russie a décidé elle aussi de s’en jouer en y impliquant d’ailleurs l’Etat syrien.
Il y a quelques jours les sources militaires russes faisaient état du « retrait volontaire » des troupes russes et de leurs munition de T4, base stratégique situé à Homs, non loin de la base qu’occupe les USA à al-Tanf et d’où l’armée syrienne et ses alliés de la Résistance avaient pendant un certain temps régulièrement attaqué. La base sert toujours de lieu de transit des terroristes de Daech vers l’Irak. Mais ce retrait qui fait de T4 une base aérienne désormais exclusivement syro-Résistance a été fait parallèlement à l’extension de la base aérienne russe à Hmeimim où la Russie envisage de déployer ses bombardiers nucléaires T-95. Plus d’un analyste y verrait le signe d’un clivage nucléaire qui est sur le point d’être mis sur place au Levant : les bombes nucléaires russes à déployer à Hmeimim contre les engins nucléaire US déjà déployés à Incirlik en Turquie
The Drive accusait il y a peu les Russes de vouloir se servir de Hmeimim pour intervenir dans le nord de l’Afrique ou encore au Moyen Orient mais ceci ne contredit pas cela, Moscou cherchant à contrer une extension de l’axe US/OTAN vers le Moyen Orient. Signe des temps, le secrétaire général de l’OTAN, parfaitement au fait de ces évolutions a annoncé soudain que l’Alliance transatlantique, « ressuscité avec Biden » veut multiplier par huit le nombre de ses troupes en Irak! Certes les USA comptent se retrancher derrière l’OTAN dans un Irak Résistant décidé à les mettre à la porte, mais il y a dans cette annonce otanienne, un face-à-face nucléaire qui se dessine. La Syrie est devenue une base de transit d’un des trois vecteurs de la dissuasion nucléaire russe avec en toile de fond ce message qui dit que toute attaque massive visant les forces russes en Syrie sera contrée par des moyens nucléaires tactiques.
» C’est un équilibre de la terreur nucléaire » qui est sur le point de se produire au Moyen Orient et qui a l’air de s’inscrire dans la durée à mois qu’il y ait un facteur capable de faire pencher cet équilibre ne faveur de l’une ou l’autre partie. Or ce facteur les Russes peuvent se féliciter de l’avoir à leurs côtes, la Résistance. La seule partie capable de pousser les Américains et les Otaniens à déguerpir, c’est la Résistance et la toute nouvelle attaque visant la méga base US à Erbil au Kurdistan irakien vient de le prouver. Idem pour cette autre base dont les USA veulent se doter dans le triangle frontalier avec la Turquie et l’Irak ou n’importe quelle autre base américaine ou otanienne. D’où sans doute cette décision importante de la Russie d’accueillir les vols militaires iraniens à Hmeimim. Au Moyen Orient l’équilibre de la terreur nucléaire ne pourra exister tant que la Résistance existera. D’où sans doute l’effort insensé de l’axe US/OTAN de vouloir à nouveau entraîner l’Iran dans une affaire de « compromis avec les USA et faire ne sorte que la balance soit penché en son faveur, en faisant éloigner l’Iran de la Russie. Avec la Turquie, la Russie est allé jusqu’à expulser les USA d’Incirlik mais Ankara est membre de l’OTAN et cette démarche a échoué. Mais l’axe Résistance-Russie est bien plus solide pour ne pas résister à des manigances US » note un expert.
Source : Parstoday