Le
Secrétaire Général De L’OTAN : Israël a Le Droit D’Avoir Des Bombes Atomiques
Pour le
secrétaire général de l’OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, Israël n’abandonnera
jamais son "supposé arsenal nucléaire". L’Otan qui aurait du être
dissoute au lendemain de la fin de la guerre froide affiche ostensiblement ses velléités
de conquête et c’est un secret de polichinelle qu’elle s’est reconverti aux
seuls fins exclusives de privilégier et de perreniser conjointement le rôle de "leadership’ d’ISRAEL dans
la région et qu’elle projette une politique expansionniste jusqu’à l’Est de l’Europe.
Israël a fabriqué environ 200 à 300 têtes nucléaires beneficiant de
l’aide et de l’indulgence de ses alliés occidentaux. En mai, l’ex
président américain, Jimmy Carter, a confirmé que Tel Aviv est le seul
a posséder un tel arsenal nucléaire au Moyen Orient.
Lors d’une conférence sur la politique
mondiale organisée par l’IFRI – une boîte à penser française
spécialisée en politique étrangère – qui s’est tenue dans le Sud de la
France, Scheffer a dit que l’OTAN ne remettrait jamais en question les
activités nucléaires d’Israël à cause des activités nucléaires de
l’Iran.
L’Iran est signataire du Traité de Non
Prolifération et ses installations civiles nucléaires sont sous
supervision de l’AIEA. Les inspecteurs de l’AIEA en assurent un
contrôle renforcé, avec notamment des visites surprise. L’Iran est
certainement le pays dont le programme nucléaire civil est le plus
surveillé au monde.
Le programme nucléaire militaire
d’Israël, démarré au début des années 60, grâce à l’aide et au
transfert de savoir de la France, n’a jamais été sérieusement contrôlé.
La centrale nucléaire de Dimona dans le Negev, dont une partie
souterraine sert à fabriquer les bombes atomiques alors que la partie
émergée sert de vitrine pour un soit disant centre de recherche, n’a
jamais été inspectée car Israël n’est pas signataire du TNP, a toujours
refusé de le signer et de soumettre son programme nucléaire à des
inspections. Actuellement, Israël produit ou à la capacité de produire
7 à 8 bombes atomiques par an. Il a été rapporté qu’Israël fabriquait
des bombes nucléaires en kit pouvant être assemblées trés rapidement.
Israël possède également les moyens pour transporter et lancer ces
armes nucléaires.(avions, sous marins atomiques, missiles).
cette région devienne une zone sans armes nucléaires, considérant que
l’arsenal militaire nucléaire israélien est le facteur le plus
déstabilisateur de la région, les pays occidentaux, et leur bras armé
telle l’OTAN, font systématiquement obstruction notamment à l’AIEA pour
concrétiser cette demande légitime.
C’est dans la droite ligne de cette
obstination à accepter et soutenir un état nucléaire sioniste, que le
secrétaire général de l’OTAN, Scheffer a fait ces délarations : "
comme nous le savons tous, Israël n’ a jamais reconnu ce qu’il
possédait, mais je perçois peu d’arguement en faveur d’un abandon par
l’état "juif" de son potentiel" at-il dit au cours de la déclaration faite lundi.
Par contre concernant le programme nucléaire de l’Iran, Scheffer ne se
montre pas si conciliant. Alors même que l’AIEA a encore une fois
réitéré dans son dernier rapport avoir constaté que l’Iran n’avait pas
détourné son programme nucléaire civil à des fins militaires, Scheffer
reprend à son compte les affirmations plus que douteuses propagandistes
des israéliens que l’Iran cherche à se doter de la bombe nucléaire. " C’est un défi majeur d’empêcher l’Iran d’obtenir la bombe"
a-t-il dit lors de cette conférence.Il s’est montré pessimiste sur les
capacités des pays occidentaux à contrer cette soit disante
militarisation du nucléaire iranien : "je ne suis pas positif quant à la capacité du monde d’empêcher l’Iran d’atteindre ses ambitions"
Le ministère des affaires étrangères israélien a établi un rapport sur
l’éventualité que les pays occidentaux démarrent des négociations avec
l’Iran sur son programme nucléaire, et ce sans précondition. Selon ce
rapport, ces négociations seraient menées par l’Europe et les Etats
Unis avec pour but de limiter l’enrichissement de l’uranium à un taux
suffisament bas pour permettre la production d’énergie nucléaire. Cette
démarche constituerait un changement radical dans le comportement de
ces pays qui jusqu’à présent ont toujours posé comme pré condition que
Téhéran suspende son programme d’enrichissement d’uranium. l’Iran
refuse de se soumettre à ce diktat, affirmant, à juste titre, que
c’était son droit légitime de le faire.
Israël voit d’un mauvais oeil cette
nouvelle orientation et mène un lobbying intense pour faire avorter ce
projet. Le rapport du ministère des affaires étrangères israélien
suggère qu’Israël pense qu’il lui sera trés difficile de rallier la
communauté internationale à son programme de durcissement des sanctions
à l’égard de Téhéran, et ce d’autant que la Russie et la Chine, membres
du Conseil de Sécurité de l’ONU, viennent de refuser que soient
imposées de nouvelles sanctions contre l’Iran.
L’Iran vient de réaffirmer son
intention de ne pas arrêter son programme d’enrichissement d’uranium.
Dimanche, l’agence de presse IRNA, a cité le ministre des affaires
étrangères, Manouchehr Mottaki, disant que l’Iran ne pouvait pas faire
confiance aux pays occidentaux, spécialement aux Etats Unis, pour
fournir un soutien en matière de nucléaire civil car par le passé les
américains s’étaient déjà rétractés. Mottaki a affirmé que l’Iran
continuerait son programme civil d’enrichissement d’uranium et qu’il
fournirait d’autres pays dans le cadre du TNP. Intervenant à New York
lors d’une conférence organisée par une boîte à penser américaine,
Mottaki a dit que l’Iran ne serait pas entraîné sur une "voie infinie" dans ces rapports avec l’AIEA et que Washington répandait un "énorme mensonge" sur les ambitions nucléaires de l’Iran. "
Pour les Etats Unis, c’est difficile d’accepter la nature pacifique du
programme de l’Iran parce qu’une fois qu’ils l’auront accepté ils ne
pourront plus s’y opposer" a-t-il dit.
L’ambassadeur de l’Iran auprés de l’AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a dit
que la raison pour laquelle son pays enrichissait de l’uranium c’était
l’absence d’un accord international contraignant sur la sécurité de
l’approvisionnement en combustible nucléaire. De plus a-t-il dit, même
si un tel accord voyait le jour et était appliqué avec toutes les
garanties nécessaires, "chaque pays doit s’assurer d’avoir un plan prévoyant une réserve de combustible en cas d’interruption de l’approvisionnement".
Des propos raisonnés traduisant des positions pragmatiques trés
éloignés des accusations hystériques des néoconsionistes qui n’ont de
cesse de diaboliser l’Iran, ses dirigeants et ses hauts responsables,
pour pousser au déclenchement d’une guerre qui, dans les conditions
actuelles de marrasme financier, ferait plonger le monde dans une
guerre mondiale destructrice pour l’humanité entière.
Sources de certaines informations www.presstv.ir et www.harretz.com 07/10/08
Avoir-Des-Bombes-Atomiques_a1691.html