Jeux Olympiques de Munich 1972 : Les Athlètes Israéliens se seraient-ils Sacrifiés au Service d’Israël?
La remise en question de la version officielle
concernant la mort des 11 athlètes israéliens pris en otage à Munich
provoque un tollé chez les responsables sionistes qui hurlent, comme
d’habitude, à l’antisémitisme.
publié samedi, un universitaire allemand, le professeur Arnd Kruger, de
l’Institut d’Etudes Sportives de l’Université de Gottingen, affirme
qu’il est possible que les 11 athlètes israéliens tués lors d’une prise
d’otages par le groupe palestinien Septembre Noir pendant les Jeux Olympiques de Munich en 1972 se soient volontairement sacrifiés au service d’Israël. .
Lors d’une conférence universitaire qui s’est tenue la semaine
dernière, le Professeur Kruger a comparé le massacre des Juifs d’Hébron
en 1929, à celui des athlètes qui ont refusé de quitter le Village
Olympique comme les premiers avaient refusé de quitter leurs maisons
d’Hébron. Le professeur Kruger était journaliste à l’époque et couvrait
les Jeux Olympiques de Munich. Il se souvient clairement que les
athlètes israéliens lui avaient fait remarquer que la sécurité dans le
Village Olympique n’était pas suffisamment stricte. Pour lui le fait
que, conscients des dangers que cela représentait pour eux d’une part,
et d’autre part leur choix de ne pas quitter le Village malgré ces
risques, doit inciter à se poser des questions sur cette décision et
les conséquences dramatiques qui ont suivi, et notamment de se poser la
question de savoir s’ils n’avaient pas vent d’une possible attaque.
– Timbre pour le soixantième anniversaire de l’Etat Sioniste
Le groupe palestinien, Septembre Noir,
a pris d’assaut l’appartement des athlètes israéliens, les gardant en
otages. La façon dont ces derniers ont été tués a aussi donné lieu à
controverse. Une tentative de la police allemande pour les libérer a
mal tourné, un officier allemand et 5 des 8 preneurs d’otages
palestiniens ont été tués ainsi que 11 athlètes israéliens. La
controverse portait sur la responsabilité pour la mort de ces derniers
: les preneurs d’otages les ont-ils abattus, où la police allemande,
maîtrisant mal l’opération, a-t-elle tiré sur les otages israéliens ?
Il semblerait que la deuxième version soit la plus plausible, la
tentative de libération ayant complètement échoué. Cette tuerie a été
utilisée par le Mossad israélien pour « justifier » ses actes de
terrorisme hors de Palestine, notamment en Europe, contre des
dirigeants et activistes de l’OLP, Septembre Noir, étant une branche dissidente de celle-ci. Plusieurs ont été massacrés.
Quant au Professeur Kruger , cité par Der Spiegel , il affirme que « les athlètes se sont sacrifiés au service d’Israël »,
à cause de leur idéal de sacrifice pour l’ethos israélien. Il appuie
son affirmation sur le fait que certains d’entre eux ne se sont pas
enfuis quand les assaillants se sont précipités dans leur appartement.
Il s’étonne notamment que Shaul Ladany, coureur à pieds, ait réussi à
s’enfuir et que d’autres non, alors qu’il n’était pas des plus
performants physiquement, n’étant ni un sprinter ni un spécialiste du
saut en longueur, et qu’il avait de plus des problèmes de vue. Il a dit
vouloir justifier ses affirmations par des explications sociologiques.
Il a ajouté que les israéliens avait « une perception du corps différente » et que le taux d’avortement en Israël était relativement élevé.
Le Professeur Kruger a soulevé ces questions car il lui semble
important d’y répondre pour clarifier ce qui s’est réellement passé
lors de ce massacre aux Jeux Olympiques de Munich en 1972. Ses
questions ont bien sûr provoqué un tollé chez les responsables
israéliens en Allemagne. Furieux, comme d’habitude lorsque quelqu’un se
permet de critiquer Israël, les israéliens et ce qu’ils font, ils l’ont
accusé d’antisémitisme, de vouloir des humaniser Israël – par ses
crimes commis à l’encontre des Palestiniens, Israël se déshumanise tout
seul et n’a besoin de personne pour le faire – et ont exigé de la
Direction de l’Université qu’elle prenne des mesures disciplinaires
contre lui. Ilan Mor, de l’ambassade israélienne à Berlin, a dit que
les remarques du Professeur Kruger étaient le symptôme d’un « antisémitisme rampant en Allemagne, souvent dissimulé derrière la critique d’Israël ».
Un argumentaire – critique d’Israël = antisémitisme – bien rodé des
Sionistes, pour imposer leur diktat historique sur tout ce qui les
concerne, et faire taire toute critique. Bref un véritable terrorisme
intellectuel en accompagnement au terrorisme d’état, une spécificité du
colonialisme sioniste.
Antisémitisme et Antisionisme l’impossible amalguame
source: www.planetenonviolence.org