Après les Pensées de Pascal,
Les PENSEES DE GEORGES FRECHE
Auteur : Souleiman (LVO) Le débat franco-français sur l’identité nationale vient de révéler qu’il y a désormais en France des citoyens et des super-citoyens, des citoyens à part entière et des citoyens entièrement à part, des hommes et des sous-hommes, des responsables politiques catholiques et cathodiques bon teint et des responsables à l’air pas très catholiques et dont il faut se méfier. Un « mec », un prototype de cette dernière catégorie serait, selon Georges FRECHE, figure emblématique assez controversée du parti socialiste, la non moins figure emblématique du parti socialiste, Laurent FABIUS. L’heure est venue de s’entre-déchirer ouvertement. «Dieu ! Protégez-moi de mes amis ! ». Ainsi donc Georges FRECHE conseille vivement à ceux qui s’activent dans la mouvance socialiste de ne point flirter avec ce « mec » de FABIUS. Ainsi donc, Laurent FABIUS continuerait d’être le pestiféré du parti socialiste. Le mot d’ordre était, lorsque FABIUS s’était déclaré candidat à la candidature élyséenne et voulait jouer au trouble-fête à la « camarade » Ségolène ROYAL, TSF (Tout sauf Fabius, pour les initiés) : Un ancien premier ministre, ancien président de l’Assemblée Nationale, ex-futur candidat à l’élection présidentielle, ravalé au rang de « mec » infréquentable, non digne de la moindre confiance, seul un homme aux propos sulfureux et caustiques made in Georges FRECHE pouvait se le permettre. Le mec de FABIUS n’aurait pas l’air très catholique c’est-à-dire pas très sérieux. Pour les exégètes du parti socialiste, G.FRECHE voudrait dire que Fabius n’a rien d’un catholique vu ses origines juives. Ainsi donc Georges FRECHE serait un antisémite plus ou moins déclaré, plus ou moins virulent.
Haro sur le baudet ! Sonnez la charge ! Le parti socialiste se désolidarise de l’éléphant de MONTPELLIER et change de cavalier. Ce n’est pas ou ce n’est plus FRECHE qui le représentera aux élections régionales de mars. Après le mot d’ordre TSF (Tout sauf Fabius), voici venu l’autre TSF (Tout sauf Frèche). Il est regrettable d’en arriver à ce qui ressemble à un procès d’intention, à une chasse aux sorcières. La France est désormais un pays multiculturel, multiconfessionnel, multiracial. Il faut s’y faire ! Point n’est besoin de briguer un quelconque imprimatur. Point n’est besoin de prouver sa « catholicité ». On n’est plus au temps de Henri IV et le roi de Navarre, d’origine protestante, n’aurait aujourd’hui nul besoin de dire « PARIS vaut bien une messe » et engager un processus de conversion. Le « camarade » Frèche semble bien décidé à solder ses comptes avec le parti socialiste. Il fait paraître un livre-brûlot. Martine AUBRY ne serait qu’une mal élue et même une « élue de la triche ». La guerre entre G.Frèche et les instances parisiennes de la Rue de Solférino seraient une guerre Nord-Sud, une guerre PARIS-LANGUEDOC. G.Frèche va jusqu’à monter au créneau en vilipendant sur un ton chargé de mépris la mouvance de Paris qui constituerait « L’intelligentsia parisienne » mais « L’intelligentsia entre guillemets ». Décidemment, G.Frèche reste égal à lui-même. Après avoir hier traité d’anciens (ou les anciens) harkis de sous-hommes, le voilà qui traite aujourd’hui de faux intellectuels, de sous-intelligentsia l’énarque Martine AUBRY et les anciens élèves de l’ENA qui gravitent autour d’elle. L’agrégé G.Frèche sait de quoi et de qui il parle. Il a une liberté de parole peu commune et multiplie les prises de parole qui prêtent à équivoque.
Lors de son fameux accrochage avec des harkis qu’il a traité de sous-hommes, s’est-il adressé seulement à la poignée d’anciens harkis qui l’entouraient ou, à travers eux, à toute la communauté harkie ? Les sous-hommes c’est qui ? Une poignée d’hommes dont l’histoire a fait des « Kollabos », que la France leur a tant fait miroiter que l’Algérie était française jusqu’à la fin des temps (La France ne reconnaitra chez elle d’autre autorité que la sienne, dixit feu François MITTERAND, un ancien tortionnaire de la guerre d’Algérie « repenti » avec le temps). Les sous-hommes, c’est qui ? Une poignée d’hommes que la France pétris du « concept de pérennité » (et de « pérennité du concept ») de l’Algérie Française avait pour seul mot d’ordre d’utiliser les harkis comme fer de lance du corps expéditionnaire français via la torture institutionnalisée en Algérie, ou toute une population qui n’a de cesse d’être victimisée. Et puis, en traitant les (ou les) harkis de sous-hommes, quel que soit le cas de figure, G.Frèche a-t-il voulu les pousser à se rebeller ou a-t-il voulu être méprisant à l’extrême ?
On le voit, le décryptage des sorties de G.Frèche n’est pas chose facile. Que penser du bonhomme (et non du mec) ? Il est temps d’inclure dans les programmes scolaires, après les Pensées de PASCAL, les Pensées de Georges FRECHE. Cela contribuera à décrisper l’atmosphère en provenance de Montpellier et à dédramatiser le feuilleton FRECHE.
Avec Gérard DEPARDIEU, crions :
« Que l’on fiche la paix à G.Frèche ! ».
Souleiman
Le 16 Février 2010