NICOLAS SARKOZY ET SON
COPAIN BARACK OBAMA L’AFRICAIN – OPPORTUNISME ET POPULISME
copain"….."Contrairement à mes conseillers de la cellule
diplomatique, je n’ai jamais cru dans les chances d’Hillary Clinton. "J’ai
toujours cru qu’Obama serait désigné", a
déclaré sans rire Nicolas Sarkozy au Figaro. Et de poursuivre, après la brève rencontre
avec son "ami" : " Si c’est lui" qui est
élu président des Etats-Unis, "la France sera très heureuse".
Décidément, le ridicule ne tue pas, c’est ce que prouve, s’il en était besoin,
le mari de Carla B. Nicolas Sarkozy frappé du syndrome Obama, le candidat NOIR
!!!!!!!! ? Qui l’eût cru ? Il faut se pincer pour le croire. Cette énième
récupération politique ne trompera que les naïfs, d’autant plus que Henri
Guaino, la plume de l’Elysée, souffle sur
les braises de l’incendie de Dakar. Qu’est-il donc arrivé à l’homme au discours scandaleux de Dakar, 26 juillet
2007, à l’initiateur du "ministère de l’identité nationale",
au chasseur des "sans papiers", au père des tests génétiques
anti-NOIR ?
Nicolas Sarkozy fait du
Sarkozy, c’est à dire de l’opportunisme à 1000%. Plus opportuniste que jamais,
soucieux de tourner dans le sens du vent, le locataire de l’Elysée va
jusqu’à se vanter d’être "le seul Français" à connaître Barack
Obama, qu’il aurait rencontré en septembre 2006 à Washington alors qu’il était
ministre de l’Intérieur.Comme disait Michel Audiard: "un con ça
ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît". C’est bien ce que démontre
le "nouvel ami" du candidat démocrate, qui ne recule jamais
devant rien pour se mettre en scène, quitte à se couvrir de ridicule. Cela
appelle quelques remarques.
Si Nicolas Sarkozy se proclame subitement le "meilleur ami" du
candidat démocrate, c’est pour justifier, en cas de victoire de Barack Obama à
la présidentielle en novembre prochain, son atlantisme débridé. Qui peut
oublier l’alignement diplomatique sur la politique va t-en guerre de
l’administration Bush? Qui n’a pas eu envie de vomir en voyant le
"président de l’Elysée" s’empresser de faire des courbettes à Bush,
soit en renforçant le dispositif militaire français en Afghanistan, soit
en dénonçant la position française pendant la crise irakienne?
Si Nicolas Sarkozy s’affiche avec le candidat démocrate, que l’on situe à
"gauche" sur l’échiquier politique étatsunien, c’est surtout pour
adoucir son image très dégradée auprès d’un électorat jeune, dans les
"banlieues" et dans les couches dites populaires. Il n’y a donc que
des avantages à se faire passer pour "l’ami" de Barack Obama. Cette
posture pathétique est également un calcul politique visant à rajouter à la
confusion dans laquelle baigne la gauche socialiste et ses multiples félons.
Enfin, il est toujours bon de
rappeler, histoire d’éviter que certains ne tombent dans le nouveau tour de
magie du prestidigitateur de l’UMP, que le locataire de l’Elysée est bien un néoconservateur à passeport français, comme l’avait
qualifié un certain Eric Besson, qui a depuis retourné sa veste. Faut-il
rappeler que Sarkozy a déjà reçu deux fois, en juillet 2007, puis en mars
dernier, John McCain? N’était-ce pas pour parler également des
convergences, par exemple, au sujet de l’Iran et d’Israël ? Comme quoi, les
points communs, n’en déplaise aux propagandistes des médias, il y en a surtout
entre le candidat républicain et Nicolas Sarkozy, le chef de file des
néoconservateurs en France. S’il fallait trouver quelques convergences entre
Obama et Sarkozy ( sans rire !), il faudrait plutôt chercher au niveau de leur
ressemblance physique………, sachant que l’un a de l’allure, de la classe et
un port altier, tandis que l’autre est plus proche du bitume, marche les pieds
en canard et porte des talonnettes pour se grandir. C’est dire s’il n’y a rien
qui rapproche le sénateur de l’Illinois à l’homme qui rêvait d’être le Kennedy
Français.
A2N
http://www.alert2neg.com/article-21549844.html