ROBERT SARKOZY CONTRE NICOLAS MUGABE !
Tirs groupés contre Nicolas Mugabé. Le président zimbabwéen n’est pas ma tasse de thé mais, franchement, le chef de l’Etat français est mal placé pour lui donner des leçons. Sa dernière sortie, pour fustiger son alter ego, Robert Sarkozy est d’un ridicule hadal. Il est au fond de l’océan. Tel un psittacidé, le président français, qui n’écoute certainement pas ses conseillers en relations internationales ( Note de la Redaction de STCOM.NET : Ce serait plutot ses conseillers qui sont incompéténts), s’est engagé comme à son habitude, dans la démesure, comme s’il adorait le peuple zimbabwéen. Qu’a-t-il donc fait pour le choléra qui y sévit actuellement, sachant que Nicolas Mugabé est incapable de résoudre cette grave crise humanitaire ?
Sa rencontre avec les Elders (anciens), groupement de personnalités internationales comprenant notamment Jimmy Carter l’ancien président américain ou même Koffi Annan l’ancien secrétaire général des Nations unies, a fait pousser les ailes au président français, qui s’est lancé dans un monologue du pénis insipide où, lui-même, se reconnait outrageusement, car, parlant de lui-même.A l’occasion de sa rencontre avec les Elders, pour commémorer les 60 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme, Robert Sarkozy a fait mouche, allant plus loin que ceux qui réclament à cor et à cri, le départ du président du Zimbabwe. La liste ne fait donc que s’agrandir, avec notamment Gordon Brown, le premier ministre britannique, dont on peut comprendre le vieux contentieux contre son ancien dominion, la future ex secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, ou encore l’archevêque du Cap en Afrique du sud, Desmond Mpilo Tutu.
Que de similitudes !
Nicolas Mugabé aussi, nomme le directeur de sa chaîne publique, pour qu’il fasse bien sûr, taire les journalistes. Ainsi, ces derniers camoufleront le bilan catastrophique des années précédentes, pour qu’il puisse être réélu. Un goût de déjà vu, non ?
La police zélée de Robert Sarkozy fait la chasse aux journalistes et, récemment, un d’eux, Vittorio de Fillipis, pour simple diffamation, a été humilié devant ses enfants, déshabillé et menotté, avant d’être conduit au poste, puis, chez la juge qui aurait bien fait son travail. Comme chez Nicolas Mugabé en somme, où, la police est intouchable.
Il y a quand même une différence. En France, pays d’immigration, désormais, des bébés de 3 mois sont internés dans des centres de rétention, sorte de goulag, sans vergogne. Il y a aussi des tests ADN. Au Zimbabwe, pays d’émigration, le peuple, en manque de pouvoir d’achat, veut fuir la misère. C’est réel, comme dans presque tous les pays africains qui enrichissent les pays occidentaux. Grand paradoxe, s’il en est, avec la plupart, sinon la quasi totalité des richesses mondiales, qui viennent…du Sud.
C’est vrai que le trait est assez appuyé, volontairement, « truellé » même, tel une palette du maître Van Gogh mais, pour faire un clafoutis aux pruneaux, il faut avoir des pruneaux dénoyautés. Or, notre souverain bien aimé, n’arrive pas à balayer devant chez lui, sa porte, selon la formule consacrée, et regarde, que dis-je, lorgne avec envie, tous les dictateurs africains qui affament leur peuple, sans rien dire.
Nous avons appris récemment, la plainte déposée à Paris pour enrichissement illicite, contre les présidents du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, du chef de l’Etat équato-guinéen, Theodoro Obiang Nguema Mbazogo et de celui du Gabon, Omar Bongo Ondimba. Là, amnésie collective. Ce sont les amis du président français, grands pourvoyeurs de Total et de la croissance française, depuis de nombreuses décennies. Chut.
S’en prendre à Nicolas Mugabe, c’est l’air du temps. Tout le monde s’y met avec frénésie. Son opposant principal, Morgan Tsvangirai, lui, est un homme « neuf » désormais, parce qu’il a fait allégeance aux forces impérialistes. Vaste fumisterie. Dîner ou plutôt déjeuner à l’occidental, bien mitonné façon espagnole. Tapas, sangria, burittos, calamar pané, sauce guacamole….à volonté et à satiété. De qui se moque-t-on dans ce vaste cirque ?
Primo, ce que la presse occidentale oublie de dire, c’est que Nicolas Mugabe est un vieux combattant de l’impérialisme occidental et de l’Apartheid. Oui, sa réforme agraire est un échec à but essentiellement électoral. En revanche, quelle leçon de démocratie peut lui donner un Robert Sarkozy qui foule tout au pied depuis son avènement ?
Deusio, elle omet volontairement d’indiquer que ledit Tsvangarai, ancien mineur, fut pendant des années durant, au service essentiellement du gouvernement de Ian Smith. D’ailleurs, son nom n’apparaît nulle part dans la lutte, pour sauver son pays, à cette époque de domination blanche, contrairement à Nicolas Mugabe. C’est le nouveau messie selon la doxa occidentale, l’homme de la situation, celui qui rendra les terres aux colons blancs. Fichtre.
Jimmy Carter, en grand connaisseur, a justement fustigé ces effets d’annonce à la Robert Sarkozy, sorte de coup d’épée dans l’eau, qui ne font que renforcer le pouvoir zimbabwéen… dans sa dérive. Oui, dérive il y a. Mais, est-ce le nombre de klaxon, les cris d’orfraie, de tambour ou de trompette qui changera la donne ? Je crois que non.
Nicolas Mugabé aussi, nomme le directeur de sa chaîne publique, pour qu’il fasse bien sûr, taire les journalistes. Ainsi, ces derniers camoufleront le bilan catastrophique des années précédentes, pour qu’il puisse être réélu. Un goût de déjà vu, non ?
La police zélée de Robert Sarkozy fait la chasse aux journalistes et, récemment, un d’eux, Vittorio de Fillipis, pour simple diffamation, a été humilié devant ses enfants, déshabillé et menotté, avant d’être conduit au poste, puis, chez la juge qui aurait bien fait son travail. Comme chez Nicolas Mugabé en somme, où, la police est intouchable.
Il y a quand même une différence. En France, pays d’immigration, désormais, des bébés de 3 mois sont internés dans des centres de rétention, sorte de goulag, sans vergogne. Il y a aussi des tests ADN. Au Zimbabwe, pays d’émigration, le peuple, en manque de pouvoir d’achat, veut fuir la misère. C’est réel, comme dans presque tous les pays africains qui enrichissent les pays occidentaux. Grand paradoxe, s’il en est, avec la plupart, sinon la quasi totalité des richesses mondiales, qui viennent…du Sud.
C’est vrai que le trait est assez appuyé, volontairement, « truellé » même, tel une palette du maître Van Gogh mais, pour faire un clafoutis aux pruneaux, il faut avoir des pruneaux dénoyautés. Or, notre souverain bien aimé, n’arrive pas à balayer devant chez lui, sa porte, selon la formule consacrée, et regarde, que dis-je, lorgne avec envie, tous les dictateurs africains qui affament leur peuple, sans rien dire.
Nous avons appris récemment, la plainte déposée à Paris pour enrichissement illicite, contre les présidents du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, du chef de l’Etat équato-guinéen, Theodoro Obiang Nguema Mbazogo et de celui du Gabon, Omar Bongo Ondimba. Là, amnésie collective. Ce sont les amis du président français, grands pourvoyeurs de Total et de la croissance française, depuis de nombreuses décennies. Chut.
S’en prendre à Nicolas Mugabe, c’est l’air du temps. Tout le monde s’y met avec frénésie. Son opposant principal, Morgan Tsvangirai, lui, est un homme « neuf » désormais, parce qu’il a fait allégeance aux forces impérialistes. Vaste fumisterie. Dîner ou plutôt déjeuner à l’occidental, bien mitonné façon espagnole. Tapas, sangria, burittos, calamar pané, sauce guacamole….à volonté et à satiété. De qui se moque-t-on dans ce vaste cirque ?
Primo, ce que la presse occidentale oublie de dire, c’est que Nicolas Mugabe est un vieux combattant de l’impérialisme occidental et de l’Apartheid. Oui, sa réforme agraire est un échec à but essentiellement électoral. En revanche, quelle leçon de démocratie peut lui donner un Robert Sarkozy qui foule tout au pied depuis son avènement ?
Deusio, elle omet volontairement d’indiquer que ledit Tsvangarai, ancien mineur, fut pendant des années durant, au service essentiellement du gouvernement de Ian Smith. D’ailleurs, son nom n’apparaît nulle part dans la lutte, pour sauver son pays, à cette époque de domination blanche, contrairement à Nicolas Mugabe. C’est le nouveau messie selon la doxa occidentale, l’homme de la situation, celui qui rendra les terres aux colons blancs. Fichtre.
Jimmy Carter, en grand connaisseur, a justement fustigé ces effets d’annonce à la Robert Sarkozy, sorte de coup d’épée dans l’eau, qui ne font que renforcer le pouvoir zimbabwéen… dans sa dérive. Oui, dérive il y a. Mais, est-ce le nombre de klaxon, les cris d’orfraie, de tambour ou de trompette qui changera la donne ? Je crois que non.
NB: Titre de l’article inspiré par l’incontournable A2N
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