Impérialisme Américain: Attentats Du 11
Septembre : Une Opération Ayant Au Mieux Bénéficié de La Négligence Des
Autorités Américaines, Au Pire Manipulée Par Elles ?
Il existe d’importantes
zones d’ombre sur de multiples incidents survenus avant le 11
Septembre. Al Qaeda présentée comme une organisation bien structurée,
efficace, bénéficiant d’un réseau mondial, l’était-elle vraiment ? «
Guerre contre le Terrorisme » ou contre les libertés, et dérive
totalitaire mondiale?
Fin avril 2001, juste 5 mois avant les attaques du 11 septembre,
Mohamed Atta, le chef du groupe présumé avoir commis les attentats du
11 Septembre, a été arrêté pour conduite fantaisiste tard dans la nuit
prés de Ft Lauderdale en Floride. A ce moment là, tous les membres du
groupe disposaient de permis, (servant comme pièce d’identité en
territoire américain) et la dernière phase de la planification des
attaques devaient être en cours. Pourtant, Atta, commandant toute
l’opération, dont la responsabilité a été attribuée à Osama Ben Laden,
conduisait une Pontiac, vieille de 15 ans, portant des autocollants en
arabe, et roulait sans permis de conduire, ou tout du moins aucun
permis à montrer aux policiers qui l’ont arrêté. Chanceux, Il s’en est
sorti avec un avertissement et une convocation au tribunal, mais ne s’y
est pas rendu. Un mandat d’arrêt a été délivré contre lui.
10 semaines plus tard, il a été arrêté
pour excès de vitesse, mais aucun ordinateur de la police n’a fait état
de ce mandat d’arrêt. Ainsi donc, 4 mois avant les attaques du 11
septembre, le présumé responsable des opérations sur le terrain
circulait sans être le moins du monde inquiété, alors qu’un mandat
d’arrêt contre lui avait été lancé. Quelques jours avant les attaques,
Atta et ses comparses ivres, ont fait un scandale dans un bar de
Floride. Puis ils ont laissé traîner une pile de livres pour apprendre
à piloter un avion dans une chambre d’un motel. Puis ils ont abandonné
des voitures louées avec tout un tas d’attirails en arabe à
l’intérieur.
Tous ces incidents – impliquant de dangereux « terroristes » supposés
appartenir à une organisation clandestine bien organisée- recensés sur
la côte ouest, n’ont pas éveillé l’attention des autorités de sécurité
US, dont le FBI. Et, si c’était le cas, pourquoi n’ont-ils rien fait ?
Le FBI aurait fait remarquer que c’était comme s’ils avaient cherché,
par de tels comportements farfelus, à se faire arrêter.
Zacaria Moussaoui, qui avait attiré
l’attention du FBI en informant son moniteur de vol qu’il n’était pas
intéressé par l’apprentissage du décollage et de l’atterrissage,
n’était pas à proprement parlé membre du groupe et a probablement été
écarté, bien que maintenu en réserve, parce qu’il parlait beaucoup et
donc représentait un risque, comme la suite des évènements l’a prouvé.
Il s’est retrouvé seul, abandonné à lui-même, sous les projecteurs du
FBI, avec le risque de mettre toute l’opération en péril.
Pas de permis, ce qui donne lieu à un
mandat d’arrêt, infractions dont excès de vitesse et conduite en état
d’ivresse, des autocollants en arabe, une beuverie provoquant un
scandale, des traces laissées un peu partout, et pire, un agent
déséquilibré qui travaille en solo. Ce n’est pas un incident isolé dans
le cadre d’une opération en préparation, mais bien de vraies failles de
sécurité dans le fonctionnement d’une organisation clandestine définie
comme celle de « professionnels du terrorisme ».
Al Qaeda, une organisation efficace, bénéficiant d’un réseau mondial soudé autour d’Osama Ben Laden ?
d’opérations mal préparées d’une organisation, Al Qaeda, transformée en
mythe par les Américains pour semer la peur en manipulant la crédulité
et l’émotion des masses, justifier leur plan de « guerre contre le
terrorisme » et imposer un ordre mondial totalitaire comme on peut le
constater. Depuis ces événements tragiques on a assisté à la mise sous
surveillance renforcée de toutes les populations des pays dits
démocratiques, et une atteinte sans précédent (sauf sous les régimes
fasciste de Mussolini et nazi d’Hitler) aux libertés individuelles et
collectives.
Des incidents à répétition qui auraient du éveiller l’attention.
En effet, dans les jours et semaines
qui ont suivi le 11 septembre, les publics américain et européens ont
été systématiquement inondés d’affirmations extravagantes comme quoi Al
Qaeda était une organisation agissant de manière cohérente, unifiée,
déployée dans le cadre d’un réseau mondial, efficace à la fois
tactiquement et stratégiquement. Bref le type d’organisation
clandestine extrêmement dangereuse. Toute organisation clandestine a un
mode de fonctionnement basé sur certaines règles « universelles ».
Alors pourquoi ceux qui ont détourné les avions n’avaient-ils pas de
faux papiers d’identité portant des noms anglais, ou européanisés ou
bien à consonance latine ?
certainement les plus spectaculaires de toute l’histoire des mouvements
clandestins, Al Qaeda en a rajouté avec Richard Reid, tentant de faire
sauté un avion de ligne transatlantique avec des explosifs cachés dans
ses chaussures, qui avait donc réussi à passer au travers des contrôles
stricts à l’aéroport, mais qui, une fois dans l’avion, était incapable
de se frayer prudemment un chemin jusqu’aux toilettes pour se faire
exploser, et a été démasqué parc e que des fils sortaient de ses
chaussures.
Al Qaeda représentée comme une sérieuse menace mondiale ?
Pourtant, selon The Economist (1): « Al Qaeda n’a probablement jamais eu plus de quelques centaines de membres dévoués »
Les affirmations qu’Al Qaeda est une organisation bien structurée
jouissant d’une bonne cohésion interne, disposant d’un réseau mondial,
peuvent être mises en doute. Par exemple, la police espagnole a conclu
qu’il n’y avait pas de lien entre Al Qaeda et les attentats à la bombe
de Madrid de 2004. Ben Laden n’a jamais contrôlé le soit disant chef
d’al Qaeda en Irak, Abu Musab al-Zarkawi ( 2).
Après avoir mené une enquête pendant 4 ans Terry McDermott du Los Angeles Times a conclu :
«
Al Qaeda elle-même n’a jamais été cette vaste organisation dont ses
opposants ont fait le portrait. Au mieux disposait –elle de 200 hommes.
Elle se trouvait au centre … d’un réseau d’organisations ayant le même
état d’esprit disséminé partout dans le monde… qu’elle n’a jamais d’une
manière ou d’une autre contrôlé. Le groupe opérationnel entourant Ben
Laden, était plutôt restreint »… Sur les capacités
opérationnelles d’Al Qaeda, Terry McDermott brise également le mythe
d’une organisation sophistiquée faisant appel à des têtes pensantes, ce
qui corrobore les incidents relevés en début d’article.
«
Un aspect des opérations d’al Qaeda qui n’a pas été apprécié à sa juste
valeur c’est à quel point un grand nombre d’entre elles étaient
rudimentaires. Certains analystes de services secrets ont parfois cité
la complexité et sophistication des plans, comme si faire exploser des
bâtiments ou des bateaux ou des véhicules nécessitaient de hautes
connaissances scientifiques. E n fait, un grand nombre de complots
présentaient une conception et une exécution hasardeuse. Au fil des
années, les complots ont paru, au pire, farfelus, au mieux mal conçus,
exécutés par des hommes mal préparés, mal équipés, incapables. Certains
même étaient presque comiques par leur manque de chance : des bateaux
qui coulent, des voitures qui ont des accidents, des bombes qui
explosent avant l’heure. Certains des hommes impliqués se sont
pratiquement eux-mêmes livrés à la police… » (3)
Mais le complot à réussi pour une raison fondamentale : l e complot n’a
rencontré aucune résistance parce que les incidents qui auraient du
éveillé l’attention ont, au mieux, été jugés comme une menace sous
contrôle, mais pas un réel danger, ou au pire, ont été volontairement
ignorés, une négligence coupable politiquement motivée, voire le pire
du pire, avec la complicité du Mossad qui pistait les pirates de l’air,
ont été cyniquement manipulés. Certains experts ont dit que cette
opération n’avait pu être menée à bien qu’avec l’aide de services
secrets d’un ou plusieurs états.
Alors qu’elle était la stratégie, s’il y en avait une, derrière les attentats du 11 septembre ?
Ben Laden, cela a été fait pour provoquer une invasion de
l’Afghanistan. (4) Les Attentats du 11 Septembre ont fourni à
l’Administration Bush le prétexte pour cette invasion planifiée
longtemps à l’avance.
Cependant, Al Qaeda n’a jamais
revendiqué ses attaques, tout du moins les 4 premières années, et le
FBI n’a jamais pu (ou voulu prouver) qui en était réellement
responsable.
Sur la relation Talibans Ben Laden/Al Qaeda
Pour comprendre les évènements du 11 septembre il est également
important de les replacer dans un contexte géopolitique et stratégique
en lien avec la situation en Afghanistan à l’époque. En Septembre 2001,
dans le Nord de l’Afghanistan, les Talibans étaient sur le point de
vaincre l’Alliance du Nord militairement épuisée. Le 9 septembre, les
assassins envoyés par Bin Laden pour tuer le commandant de l’Alliance
du Nord, Ahmad Shah Massoud, le seul à pouvoir maintenir cette Alliance
unifiée, ces « journalistes de la TV française » avec leurs caméras
bourrées d’explosifs, ont accompli leur sinistre besogne, alors qu’ils
avaient été détenus incommunicado auparavant, attendant de pouvoir
réaliser leur « interview », raison pour laquelle l’assassinat a pris 3
semaines de retard.
Le professeur Michael Doran a écrit dans le Political Science Quarterly :
« Bin Laden a conçu la décapitation de l’Alliance du Nord pour semer la
panique en son sein et faire en sorte qu’elle ne puisse devenir un
instrument de représailles aux mains de Washington et permettre à
l’Administration Bush d’intervenir directement en Afghanistan. » Ce qui confirme les dires d’Abu Hafs.
Massoud et l’Alliance du Nord étaient soutenus et approvisionnés par
les Russes dans leur combat contre les Talibans. Ben Laden, ennemi juré
des Russes du temps de la guerre entre l’Union Soviétique et
l’Afghanistan, n’était pas pour autant un allié des Talibans, qui, sans
l’assassinat de Massoud, seraient venus seuls à bout de l’Alliance du
Nord. Ben Laden, c’est clair, que ce soit par l’assassinat de Massoud,
ou par les attentats du 11 Septembre, a surtout fait le jeu des
Américains qui avait planifié l’invasion de l’Afghanistan. Il a été
rapporté que Ben Laden, venu se faire soigné, peu avant les attaques du
11 Septembre, en Arabie Saoudite, y aurait rencontré un agent de la
CIA. Alors on peut raisonnablement rapprocher les deux attaques
(Massoud et le 11 Septembre) quant à leur objectif principal :
permettre aux US d’attaquer directement l’Afghanistan.
Cependant, les derniers préparatifs
pour les attaques du 11 septembre, n’étaient pas stratégiquement
coordonnés avec l’offensive des Talibans contre l’Alliance du Nord.
L’expert en terrorisme de CNN, Peter Bergen, (5) a affirmé que le chef
des Talibans, le Mullar Omar, n’était pas au courant de la
planification de ces attentats contre des cibles américaines, et qu’il
y aurait mis son veto s’il en avait eu connaissance.
Pourtant, l’Administration Bush, a
justifié son invasion de l’Afghanistan en affirmant que les Talibans et
Al Qaeda agissaient de concert, et que pour se débarrasser d’Al Qaeda,
il fallait renverser le régime des Talibans. Jusqu’à aujourd’hui en
Afghanistan, le combat contre Al Qaeda est assimilé à celui contre les
Talibans, dans un contexte plus général de « guerre contre le
terrorisme ».
De la « guerre contre le terrorisme » à la guerre contre les libertés individuelles et collectives
En France, le gouvernement actuel justifie l’envoi de troupes en
Afghanistan pour participer à la «guerre contre le terrorisme»
symbolisée par Al Qaeda et ses soit disant alliés, les Talibans, qui
cependant mènent de manière indépendante leurs propres opérations,
contre ce qu’il s considèrent, à juste titre, comme une guerre
d’occupation.
Faut-il mettre en danger la vie de
jeunes soldats français d’une armée dite de défense nationale à des
milliers de kilomètres de leur pays pour combattre une «guerre contre
le terrorisme» dans un pays qui ne nous a pas attaqué ?
La réponse est NON.
En matière de lutte anti terrorisme la France (et le juge Bruguière)
est bien placée pour savoir comment agir efficacement, en violant même
hélas trop souvent, les droits fondamentaux des «suspects » dans le
sens le plus large du terme. Et ce n’est certainement pas en envoyant
des troupes, à découvert, en Afghanistan. (6)
Faut-il mettre en place, sous prétexte
d’assurer leur «sécurité», un système de surveillance étroite des
citoyens (Fichier Edvige) de type totalitaire, allant même jusqu’à
examiner de près dans ce qu’ils ont de plus intimes, leur sexualité,
leur santé ?
La réponse est NON.
Faut-il que les citoyens, partout dans le monde, qui se sentent
concernés par cette menace universelle aux libertés individuelles et
collectives, exigent qu’une enquête internationale indépendante soit
diligentée pour qu’enfin la vérité soit établie sur ces attentats du 11
septembre, parce que jusqu’à présent les enquêtes faites aux Etats Unis
ont écarté de nombreux éléments qui auraient pu permettre de faire
toute la lumière sur ce qui s’est passé ?
La réponse est OUI.
7 ans après les attentats du 11 Septembre exigeons cette enquête pour que les VRAIS coupables soient démasqués et jugés.
(1) The Economist 2 septembre 2006 p26
(2) Mary Anne Weaver ‘ » Inventing Zarkawi » the Atlantic juillet 2006 pp87
(3) McDermott 174
(4) Bergen, 255. Compte rendu d’Ahmad Zaidan, chef du bureau d’Al Jazeera au Pakistan.
(5) Peter Bergen « The Osama Ben Laden I Know » xxx(Introduction)
(6) Guillaume Dasquie, 11 Septembre 11, 2001: "Les Français le Savaient
," Le Monde,16 avril 2007. Synopsis des fuites d’un document classé
secret de la DGSE sur Al-Qaeda.
Dans l’article du Monde cité ci
dessus, il est dit que bien avant le 11 septembre, les services de
renseignements français avaient réussi à infiltrer les camps
d’entraînements en Afghanistan, y compris jusqu’au niveau le plus élevé
de la chaîne de commande. Une alerte spéciale déposée au bureau de la
CIA à Paris, datée du 5 janvier 2001, avertissait avec certitude qu’Al
Qaeda s’apprêtait à détourner des avions américains. Cette alerte n’est
jamais parvenue jusqu’aux analystes compétents de la CIA aux US, et
dans les enquêtes post 11 Septembre il n’a jamais été fait mention de
ce document.
En Piéce Jointe communiqué de l’ Association ReOpen911
11 Septembre: implication israélienne
Une-Operation-Ayant-Au-Mieux-Beneficie-de-La-Negligence-Des-
Autorites-Americaines,-Au-Pire_a1672.html?PHPSESSID=
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