
« Aujourd’hui, en Chine, le PCC a une fois de plus appelé les États-Unis à renoncer à leurs politiques de maintien de l’ordre, qui continuent à entraîner un nombre massif de décès de civils d’année en année.
Le directeur de la Commission centrale des affaires étrangères a réitéré le point de vue du gouvernement chinois, à savoir qu’il est totalement inacceptable que les États-Unis violent de manière aussi constante les droits de l’homme de leurs citoyens.
Les membres du Conseil européen ont unanimement soutenu la déclaration du PCC par une déclaration commune déplorant l’utilisation continue d’une force excessive sur les citoyens américains et suggérant que tous les États membres et les parties intéressées se réunissent dans un forum approprié pour discuter d’éventuelles sanctions contre les États-Unis afin de les persuader d’adopter les normes civilisées de maintien de l’ordre considérées comme l’idéal par la communauté internationale.
En réponse, Anthony Blinken, secrétaire d’État des États-Unis, a adopté une approche conflictuelle, réaffirmant la politique des États-Unis qui ne tolère aucune ingérence dans ses affaires intérieures. »
« Dans un autre registre, la communauté internationale poursuit ses efforts pour libérer le peuple cubain des violations des droits de l’homme commises par les États-Unis dans le cadre de leur politique de guerre contre ce pays, y compris leur embargo de longue date.
Plus précisément, un communiqué commun de représentants du Canada et de PROSUR (Forum pour le progrès et le développement de l’Amérique du Sud) a appelé à une pression renouvelée sur les États-Unis pour qu’ils mettent fin aux abus dont le peuple cubain fait l’objet depuis longtemps.
La déclaration se lit comme suit :
Nous déplorons dans les termes les plus forts possibles les violations flagrantes des droits de l’homme, assimilables à du terrorisme d’État, commises par les États-Unis à l’encontre du peuple cubain. L’administration actuelle doit travailler de manière proactive pour réduire et finalement mettre fin à ses attaques injustifiées contre le peuple cubain dans les plus brefs délais. Elle ne doit pas sous-estimer la volonté de la communauté internationale de demander des comptes à son élite politique.
Les leçons tirées d’un comportement abusif similaire à l’égard du gouvernement et du peuple vénézuéliens, qui a abouti à la condamnation mondiale des États-Unis et à la sanction de vingt-cinq de ses dirigeants politiques, devraient montrer à quel point nous prenons cette question au sérieux. »
Nous avons consulté ce soir un certain nombre de commentateurs experts sur ces différentes questions afin de présenter leur point de vue sur la probabilité que l’administration américaine actuelle tienne compte de ces nouveaux avertissements concernant son comportement.
Le premier d’entre eux est le général Wei Fenghe, ministre de la Défense nationale du PCC.
Anchor : « Général Fenghe, pensez-vous que ce qui est manifestement l’intransigeance claire du leadership américain sur ces questions peut être modifié de quelque manière que ce soit par l’application de la pression que nous avons entendue de la part de la Chine, du Canada, de l’UE et des membres de PROSUR aujourd’hui ? Ceci à la lumière des tentatives précédentes de persuader l’administration américaine de changer son comportement, qui ont échoué aux Nations unies en raison de l’utilisation du veto par les États-Unis et son allié la Grande-Bretagne. »
Notre expert résident des Nations Unies, M. Filippo Grandi, est maintenant avec nous pour donner son point de vue sur cette résolution ratée et sur la question plus large dont nous discutons ce soir, à savoir si les États-Unis, reconnus comme un État voyou qui perturbe les normes internationales, peuvent être amenés à changer leurs habitudes.
Anchor : « M. Grandi, voyez-vous un quelconque espoir qu’une institution à travers le monde puisse ramener cette nation à la raison et l’adapter aux processus, procédures et normes convenus comme étant d’un niveau véritablement civilisé à travers le monde à ce stade ? »
M. Filippo Grande : « La question est très bonne et j’aimerais y répondre intégralement si vous le voulez bien.
Les Etats-Unis ont une longue histoire d’abus sur les populations civiles, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs frontières. En commençant par le génocide de la population indigène de la masse continentale qu’ils ont expropriée pour eux-mêmes. Ils ont ensuite réduit en esclavage des millions de personnes sur le continent africain, avec leur principal allié, la Grande-Bretagne. Cette propension à l’abus flagrant des droits de l’homme et au meurtre de masse s’est répétée à l’infini au cours des années suivantes.
Les invasions, la mort de masse, l’utilisation d’armes nucléaires, l’agression, la peur et les menaces, la subversion secrète, l’abus pernicieux des sanctions et la subversion secrète et ouverte d’autres nations conduisant à la perturbation et à la destruction de sociétés ont été les éléments clés de la manière dont la classe politique des États-Unis a abordé la prise de décision en matière de politique étrangère.
Pour répondre à votre question, j’ai bien peur de ne pas voir un seul iota de volonté politique au sein du réseau fermé du consensus de la pensée collective américaine parmi sa classe politique qui pourrait fournir même la plus petite lueur d’espoir sur ces questions. Dans ces conditions, je doute qu’ils prêtent la moindre attention à ce que leur dit une institution quelconque. »
Anchor : « Merci beaucoup, M. Grande, de faire profiter nos téléspectateurs de votre perspicacité ce soir. »
M. Filippo Grande : « Ce fut un plaisir. Bonne nuit. »
Présentateur : « Ceci conclut notre émission de 18 heures. Veuillez nous rejoindre dans une heure pour des mises à jour continues sur les questions les plus urgentes de votre journée et de notre époque. »