Le Capitalisme Est Malade, Qu’Il Crève. Oui, Il
Y A Une Belle Vie Après Le Capitalisme
Le socialisme, le communisme, la révolution sont
tout à fait d’actualité, à réactiver d’urgence, sans tenir compte des
aboiements et ricanements des capitalistes paniqués qui les agitent
comme des épouvantails pour effrayer et faire taire tout esprit
contestataire, pour étouffer dans l’oeuf toute initiative plaçant la
satisfaction des besoins de l’homme et la préservation de la planète au
centre d’un nouveau système socio économique.
maisons, d’autres leurs économies pour leur retraite, bientôt suivis
par ceux qui vont perdre leurs emplois, et là tout le monde est
concerné, ici et partout. Dans le Tiers Monde les prix des denrées
alimentaires de base ont subi des hausses vertigineuses ces derniers
mois, exposant de plus en plus de personnes à la famine.
Tandis que des millions sont touchés
par ce Tsunami capitaliste financier, quel est le principal souci des
dirigeants au sommet de la pyramide économique et politique ?
C’est la protection du système
financier basé sur un système global d’exploitation. C’est le sauvetage
à coût de mille milliards – puisés dans les caisses des états remplies
par l’argent des contribuables – des bénéficaires de ce système, ces
profiteurs magouilleurs et leurs hommes de paille politiques, qui
cherchent par tous les moyens à sauver leurs mises.
Ce dont il s’agit actuellement, ce
n’est pas d’un "socialisme pour les riches" encore moins bien sûr du
sauvetage des peuples. Ce qui est activé c’est un capitalisme d’état
d’urgence pour la classe capitaliste: injection de fonds des états,
garanties apportées par ces derniers, nationalisations, rachats de
dettes, baisses des taux d’intérêt, liquidations sélectives,
réorganisations des régulations.
encore plus brutal ; plan d’austérité, encore plus d’exploitaition à
l’échelle internationale, et encore plus de misère pour les peuples
partout dans le monde.
Le point de vue officiel répandu par
des médias propagandistes serviteurs de cette classe capitaliste, c’est
qu’à l’origine de la crise on trouve des malversations, des erreurs de
fonctionnement, un manque de contrôle et que tout ceci peut être
corrigé : " trop d’avidité", "responsabilité de Wall Street",
"régulations non appliquées", ou encore "régulations non adaptées".
En fait, la vérité c’est que cette
crise a des causes profondes structurelles qu’on trouve dans la nature
même du système capitaliste – la recherche du profit à tout prix, et
non pas la satisfaction des besoins humains, et l’activtié anarchique
du capitalisme à l’échelle mondiale.
On a vu comment les moyens utilisés
par le capitalisme pour s’étendre et "innover" a provoqué une
"destruction créative" : des mille milliards de biens en actifs
détruits dans le chaos des marchés. Cependant, utilisant ces
convulsions financières prévisibles, peut être même sciemment
provoquées, les capitalistes veulent encore plus de libre marché,
encore plus de consolidations, encore plus de concentrations et encore
plus de monopolisations. Les charognards se dévorent entre eux, les
profiteurs veulent encore plus de profit pour encore moins de
profiteurs. La bataille des élites au sommet fait rage, la compétition
féroce, tous les coups sont permis, pas de quartier et certainement
aucun pour "ceux d’en bas", ces "dommages collatéraux" de l’économie de
marché . Des banques croquent des banques, des banques font faillite.
Moins de banques, mais plus de profit pour celles qui auront survécu à
cette "destruction créative".
Les discutions vont bon train pour
essayer de répondre à la question "traumatisante" :" est ce la fin du
capitalisme américain", dans les forums, dans les médias, entre
politiciens bourgeois et "experts" économiques. Mais la réponse faite
en coeur est toujours la même : le système n’est peut être pas parfait,
mais il n’y a pas d’alternative, seulement des variations et
graduations du capitalisme.
Le capitalisme est malade, qu’il crève.
Il y a une autre façon d’organiser le système économique en plaçant
l’homme et la satisfaction de ses besoins au centre, tout en préservant
la planète. Il est possible de prendre en main les ressources
productives de la société de les développer et les déployer de manière
rationnelle, planifiée. Il est possible d’établir un pouvoir d’état
radicalement différent et de créer une société et des institutions qui
donnent aux gens la possibilité de développer leur créativité, de
promouvoir initiatives et solutions multiples, plutôt qu’esprit unique
et carcan exploiteur capitaliste.
La question du socialisme, du communisme, de la révolution est tout à fait d’actualité… et à réactiver d’urgence.
Soyons clair : la révolution ce n’est pas un mot attrape tout, encore
moins sa version réduite violente, nihiliste, agitée comme un
épouvantail par les capitalistes paniqués. La révolution a une
définition précise :
concrètement, c’est le peuple qui se
débarrasse du système, confisque à la vieille classe dirigeante le
pouvoir politique économique et militaire, crée un nouveau pouvoir
innovant avec de nouveaux objectifs en se donnant les moyens de les
réaliser.
Cette crise est certainement très
sérieuse, grave même, mais le système ne s’effondrera pas de lui-même
automatiquement, sous le propre poids de ses vices et du chaos qu’il
engendre. Sans révolution rouge – les révolutions colorées sont à la
mode, mais cette fois ci qu’elle soit faite pour le peuple et par le
peuple – le capitalisme se remettra de cette crise et en profitera pour
se raffermir à un coût social inimaginable, jamais atteint jusqu’à
présent.
Quelque soit les souffrances
engendrées par cette crise, cela ne va pas se traduire spontanément et
automatiquement par une prise de conscience et un sentiment passant du
progressif, au radical et puis au révolutionnaire. D’autres forces sont
déjà à l’oeuvre travaillant dans le champ de l’idéologique et du
politique : des forces populistes ( "la faute aux étrangers") ou
religieux fascistes. On sait ou tout cela mène.
Le système capitaliste révèle
actuellement sa véritable nature, l’étale au grand jour, sur tous les
écrans de TV. La situation est très tendue et peut évoluer trés
rapidement. il faut s’activer, saisir l’importance historique de la
situation. Il est urgent de transmettre des explications simples
permettant une compréhension par tous de ce qui se passe réellement, et
apporter une vision claire, libératrice, en répondant courageusement à
des défis politiques et idéologiques auxquelles pourront adhérer, dans
le cadre d’une véritable union nationale (s’élargissant vers une
solidarité internationale), tous ceux qui ont soif de changement, d’un
vrai changement, et certainement pas ce faux changement proposé par le
pouvoir capitaliste en place de droite-gauche.
Oui, il y a une belle vie après le capitalisme.
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